Accueil Actu Belgique Economie

Faut-il revendre la FN Herstal et Ethias pour renflouer les caisses de la Wallonie? Voici la réponse du Ministre-président

La FN Herstal des armes belges près de Liège. Son actionnaire unique est la Région wallonie. En 2023, le Conseil des ministres a encore approuvé en 2023 un partenariat de 1,7 milliard d'euros entre la Défense et la FN Herstal pour le développement de l'autonomie stratégique.        

Il existe encore certains trésors en Wallonie. L'assureur Ethias en fait partie. Faut-il le revendre pour renflouer les caisses? "On ne doit pas avoir de tabou par rapport à ça", a répondu Adrien Dolimont (MR), Ministre-président de la Région wallonne face à Martin Buxant ce dimanche 24 novembre. "On n'est pas le seul actionnaire public à avoir des participations dans Ethias, ce qu'on doit surtout se poser comme question, c'est comment pouvoir le permettre de se développer, avoir un rôle industriel sur l'écosystème wallon fort", poursuit-il avant de lâcher d'annoncer: "On a ouvert la porte de l'analyse de la mise en vente d'Ethias, mais ce n'est pas pour autant que ça sera fait demain."

Adrien Dolimont a souligné l'importance de maintenir l'emploi chez Ethias, qu'il qualifie par ailleurs de "belle boîte" dont un siège doit impérativement rester en Wallonie, selon lui. "L'ancrage wallon est très important."

Quid de la FN Herstal? 

Ailleurs en Wallonie, près de Liège, la question de la FN Hertstal, qui appartient totalement à la Région wallonne, a elle aussi été posée. Faut la privatiser ou la revendre pour faire entrer de l'argent? "La FN Herstal, c'est pour moi un bijou de famille avec une notoriété internationale forte, avec un ancrage fort, avec un rôle industriel fort", a affirmé le Ministre-président wallon. "On sait aujourd'hui que la situation géopolitique au port de l'Europe est assez préoccupante, je pense qu'on doit pouvoir le dire: on sait qu'il y aura un investissement massif dans le secteur de la défense On a la chance d'être à la pointe dans ce secteur-là en Wallonie par la FN Herstal."

Et bien que l'actionnariat public puisse, il le concède, être un "frein à la mise en place de certains événements", une éventuelle revente de la FN Herstal n'est pas un dossier mis sur la table à ce jour. "Aujourd'hui, je ne vois pas d'intérêt à vendre. C'est aussi quelque chose de très stratégique, l'entreprise de la défense, et donc pouvoir le garder au niveau européen", conclut-il.

 

À la une

Les plus lus