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Les premiers symptômes sont apparus au moment du huitième de finale retour de Ligue des Champions à Valence. "La veille du match de Valence, je me sentais mal", a raconté Gasperini. "L'après-midi du match encore pire. Sur le banc, je n'avais pas un beau visage. C'était le 10 mars. Les deux nuits suivantes à Zingonia (où l'Atalanta a son centre d'entraînement, ndlr), j'ai peu dormi. Je n'avais pas de fièvre, mais j'étais cassé comme si j'avais 40 de fièvre. Toutes les deux minutes, j'entendais une ambulance. Tout près, il y a un hôpital. On aurait dit que c'était la guerre. Pendant la nuit, je pensais: 'si je vais là, que m'arrivera-t-il? Je ne peux pas m'en aller maintenant, j'ai plein de choses à faire'. Je le disais en plaisantant, pour exorciser. Mais je le pensais vraiment."
Gasperini raconte qu'il s'est senti mieux quelques jours plus tard, mais qu'il avait alors perdu le goût. L'entraîneur est rentré à Turin, où il réside, trois semaines plus tard. "Il y a dix jours, les test sérologiques ont confirmé que j'ai eu le Covid-19. J'ai les anticorps, ce qui ne signifie pas que je suis immunisé."
L'Atalanta joue à Bergame, l'une des villes italiennes les plus touchées par le coronavirus.
Le match Atalanta-Valence du 19 février, joué à Milan, a été considéré comme une "bombe biologique", un accélérateur de propagation du coronavirus. L'Atalanta s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Ligue des Champions en battant Valence tant à l'aller (4-1) qu'au retour (3-4). Le championnat d'Italie reprendra le 20 juin.