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L'acteur de "Pirate des Caraïbes" reproche au journal The Sun et à son propriétaire "News Group Newspapers" d'avoir présenté comme un fait avéré, dans un article publié en avril 2018, qu'il avait frappé celle qui était alors sa femme, l'actrice américaine Amber Heard.
Le couple avait divorcé avec fracas en 2016, un peu plus d'un an après son mariage. L'actrice de 33 ans avait évoqué "des années" de violences "physiques et psychologiques", ce que Depp dément.
Un procès en diffamation contre Amber Heard
Vêtu d'un costume bleu foncé, la star de 56 ans s'est assise derrière ses avocats lors d'une audience préliminaire durant laquelle son ex-femme a été décrite comme "l'agresseur".
Son avocat David Sherborne a indiqué qu'il présenterait des preuves en ce sens lors du procès, qui est prévu pour durer dix jours à partir du 23 mars.
"Il y a un tel contraste entre la version des faits fournie par Mme Heard et celle de M. Depp", a-t-il déclaré. "C'est noir et blanc. Une personne (...) ment, et pas l'autre", a-t-il poursuivi. "Evidemment, nous disons que c'est Mme Heard (qui ment), M. Depp est 100% clair à ce propos".
"Elle n'était pas une victime de violence conjugale"
Il a fait référence à un enregistrement récemment dévoilé dans les médias, dans lequel l'actrice admet avoir frappé Johnny Depp. Cela "démontre de sa propre voix qu'elle n'était pas une victime de violence conjugale, mais plutôt qu'elle était l'agresseur".
Les poursuites pour diffamation aux Etats-Unis de Johnny Depp contre son ex-femme suivent par ailleurs leur cours, selon M. Sherborne.
Depp et Heard s'étaient rencontrés sur le tournage de "Rhum Express" (2011), alors que l'acteur vivait encore avec l'actrice et chanteuse française Vanessa Paradis, mère de ses enfants Lily-Rose et Jack.
La star française avait publiquement soutenu son ex-compagnon, affirmant qu'il n'avait jamais été violent avec elle.