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80 heures de travail par semaine et... pas de salaire: Elon Musk publie une offre d'emploi assez particulière

Le nouveau président américain Donald Trump a confié à Elon Musk la mission de diriger un ministère inédit, dédié à l’efficacité gouvernementale. À peine nommé, le milliardaire a publié une offre d’emploi qui ne passe pas inaperçue.

Ce mardi, Donald Trump a annoncé la création du "ministère de l’efficacité gouvernementale", baptisé en anglais Department of Government Efficiency (DOGE). Ce nom fait un clin d’œil à la crypto-monnaie dogecoin, que le patron de Tesla et SpaceX, Elon Musk, mentionne régulièrement. À la tête de ce projet ambitieux, le milliardaire sera épaulé par Vivek Ramaswamy, homme d’affaires républicain et ancien candidat à la présidentielle américaine.

Selon Donald Trump, ce duo aura pour mission de "réduire la bureaucratie, simplifier les régulations, éliminer les dépenses inutiles et restructurer les agences fédérales". Un programme radical pour ce ministère qui reste encore à formaliser.

Une offre d’emploi pour les "esprits brillants"

À peine nommé, Elon Musk a partagé une offre d’emploi via son réseau social X (anciennement Twitter). Le ton est, comme à son habitude, provocateur. "Nous avons besoin de révolutionnaires dotés d’un QI très élevé, prêts à travailler plus de 80 heures par semaine sur des projets peu attrayants", indique la publication. Les candidats doivent transmettre leur CV directement par message privé.

L’exigence est claire : seuls "les 1% des meilleurs candidats" seront retenus pour aider à "réduire les coûts" et "réformer le gouvernement". Musk a précisé, non sans ironie, que le poste ne serait pas rémunéré : "C’est un travail fastidieux, vous vous ferez de nombreux ennemis, et la rémunération est inexistante. Quelle opportunité!"

Dans ses déclarations, Elon Musk a affirmé vouloir réduire les dépenses publiques américaines de 2.000 milliards de dollars. Ce chiffre colossal témoigne de l’ampleur du défi qu’il s’est fixé. Cependant, l’absence de rémunération pour les futurs collaborateurs suscite des critiques, certains dénonçant une initiative irréaliste.

 

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