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La cour d'appel du Hainaut examinait mercredi le recours déposé par Julie Taton contre la décision de la Ville de Mons de ne pas l'inscrire sur la liste des électeurs. Un arrêt est attendu dans la journée.
Élue députée fédérale MR en juin dans la circonscription électorale du Hainaut, Julie Taton est candidate à la deuxième place sur la liste de Mons en Mieux (MeM), menée par Georges-Louis Bouchez, pour les élections communales d'octobre prochain. Citoyenne de Lasne, dans le Brabant wallon, elle s'est installée dans un appartement à Mons, le 14 juillet.
Il y a quelques semaines, l'ex-animatrice s'est cependant vue refuser sa demande de domiciliation dans cette ville, car elle n'était pas présente lors de plusieurs visites de la police à son domicile. Le 1er août, la Ville avait finalement arrêté la liste des électeurs montois, sans y inclure l'intéressée.
Vendredi dernier, le collège communal de Mons a rejeté un recours que l'élue MR avait introduit contre cette décision. Cette dernière et ses avocats ont fait appel devant la cour d'appel du Hainaut, qui a entendu les deux parties mercredi matin.
Selon les avocats de l'appelante, l'administration communale montoise a violé son propre règlement communal. Ils estiment que le principe d'impartialité a été bafoué, tout comme celui d'égalité.
Pour ses avocats, Julie Taton était bien citoyenne montoise dès le 14 juillet. Ils demandent à la cour de rendre un arrêt dans ce sens.
Le conseil de la Ville de Mons a répondu que tout a été fait dans les règles de l'art, et que la plaignante n'a pas complété la mention disponibilité dans sa demande de résidence principale, le 14 juillet, sachant très bien qu'une enquête de quinze jours allait être menée.
L'arrêt de la cour d'appel sera rendu dans le courant de la journée.