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À Tournai, un collège communal très féminin a été mis en place et présenté à la presse : trois hommes, six femmes, dont la nouvelle bourgmestre, Marie-Christine Marghem. Alors, était-ce une volonté ou ce casting s'est-il imposé de lui-même ?
C'est donc un collège communal à majorité féminine qui a été présenté à la presse à Tournai : une bourgmestre, une présidente de CPAS, quatre échevines et trois échevins. Au total, il y a donc six femmes pour trois hommes.
Il faut savoir que plusieurs éléments sont entrés en ligne de compte lors de la composition de ce collège. La future bourgmestre, Marie-Christine Marghem, explique à ce sujet : "Il y a d'abord le soutien des électeurs qui, de plus en plus, soutiennent des femmes. Deuxièmement, il y a la logique, naturellement, des compétences qui intervient et la volonté d'essayer de faire une parité. Par exemple, au MR, nous sommes quatre et donc nous sommes deux femmes et deux hommes".
Pour le futur premier échevin, ce collège communal n'est que le reflet de la société. "Pour moi, c'est réellement une richesse de pouvoir avoir cette mixité. Il ne s'agit pas d'avoir plus de femmes, il s'agit d'avoir une multiplicité de points de vue sur les sujets que nous avons à traiter", explique Benjamin Brotcorne.
Si cette particularité peut être source de fierté, elle attire aussi l'attention. "Par rapport aux attentes et à la manière dont les femmes intègrent le fait d'être dans des responsabilités, chez certaines, sans doute, le fait qu'elles savent à l'avance qu'elles vont devoir redoubler d'efforts parce qu'elles pensent, et ce sont elles qui pensent ça, qu'elles ne sont pas ou qu'elles pourraient ne pas être à la hauteur", explique Marie-Christine Marghem.
Les collèges communaux majoritairement féminins semblent encore plutôt rares en Belgique, mais pas à Tournai. L'équipe en affaires courantes était déjà majoritairement féminine, avec quatre hommes pour cinq femmes.