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Des dizaines d'activistes pro-palestiniens sont encore présents dans un bâtiment de l'UGent malgré la demande de l'université de mettre un terme à l'occupation. Une partie du hall central a bien été évacuée. Des tentes ont été déplacées et un mur de palettes en bois a été érigé.
Le recteur de l'université gantoise, Rik Van de Walle, avait ordonné l'évacuation du bâtiment après qu'un groupe d'activistes avait pénétré dans le rectorat sans autorisation, ce qui avait mené à des tensions avec la police, qui a interpellé une dizaine de militants. Le personnel de l'université aurait également subi des violences.
M. Van de Walle avait entamé vendredi une procédure pour mettre un terme à l'occupation, mais la situation s'est calmée au cours du week-end. La police n'est pas encore intervenue et les occupants, qui sont plusieurs centaines à avoir passé la nuit dans le bâtiment depuis le 6 mai, sont toujours présents.
Les activistes expliquent avoir déplacé les tentes le long de l'entrée sud du bâtiment pour créer un passage pour les étudiants, étant donné que des examens se tiennent lundi.
L'université a indiqué lundi que les étudiants seraient informés de tout ajustement causé par l'occupation. "En ce qui concerne les examens, le nécessaire a été fait et est en train d'être fait pour que les examens puissent avoir lieu", explique l'université.
Le bourgmestre de Gand, Mathias De Clercq, appelle à trouver une solution non-violente pour éviter une évacuation musclée. Il a désigné vendredi soir l'auteur et imam Khalid Benhaddou comme médiateur.