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A la veille de l'anniversaire du massacre du 7 octobre, de violents bombardements aériens israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth ont terrorisé les habitants de la capitale libanaise dimanche, à la veille du premier anniversaire de l'attaque du Hamas palestinien contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis dimanche de vaincre les "ennemis" d'Israël pendant que son armée bombardait des cibles du Hezbollah près de Beyrouth, à la veille de l'anniversaire de l'attaque du Hamas qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.
"C'est ensemble que nous nous battrons et ensemble, nous vaincrons", a affirmé M. Netanyahu, en rendant visite à des soldats déployés dans le nord d'Israël, le long de la frontière libanaise. "Il y a un an, nous avons subi un coup terrible", a-t-il dit. "Au cours des douze mois qui ont suivi, nous avons transformé la réalité d'un extrême à l'autre. Le monde entier est émerveillé par les coups que vous portez à nos ennemis", a ajouté le Premier ministre, qui doit prononcer lundi un discours à la nation.
Des attaques israéliennes
Ce dimanche dans le nord de la bande de Gaza, Israël a annoncé "encercler" la zone de Jabaliya, où le Hamas "reconstitue ses forces". Selon la Défense civile de Gaza, 17 personnes dont neuf enfants y sont mortes.
Dans le centre du territoire palestinien à Deir al-Balah, au moins 26 personnes ont été tuées dans des frappes sur une mosquée et une école accueillant des déplacés, d'après le ministère de la Santé du mouvement islamiste.
Une autre frappe israélienne a visé ce dimanche une position située à proximité des temples romains de Baalbeck, dans l'est du Liban, a indiqué un responsable local, précisant que le site millénaire n'avait pas été touché directement.
Après les tirs de missiles iraniens mardi sur Israël, deuxième attaque du genre en six mois, le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a menacé dimanche l'Iran, son ennemi juré soutenant le Hamas et le Hezbollah, de frappes similaires à Gaza et au Liban.
Téhéran a affirmé être "prêt" à riposter selon l'agence Tasnim, citant une source militaire, et le ministre iranien du Pétrole s'est rendu sur un site pétrolier clé du pays, sur fond d'inquiétudes quant aux représailles israéliennes.
Sur le front libanais, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rendu visite à des troupes le long de la frontière, alors que l'armée israélienne pilonne le Liban.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé le monde à "faire pression sur Israël" pour un cessez-le-feu, alors que selon les autorités libanaises, 23 personnes sont mortes samedi, un bilan n'incluant pas les frappes nocturnes.
"C'était la nuit la plus violente qu'on ait vécue. Il y avait tellement de bombardements qu'on aurait cru un tremblement de terre", raconte à Mehdi Zaïter, 60 ans, primeur dans la banlieue sud de Beyrouth, où les destructions sont énormes, selon les journalistes sur place.
La riposte du Hamas
L'armée israélienne a annoncé dimanche des "tirs" de roquettes depuis la bande de Gaza vers le sud d'Israël, à la veille du premier anniversaire de l'attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien.
"Suite aux alertes qui ont été déclenchées il y a peu dans les zones à l'ouest de Lakish et autour de Gaza, un certain nombre de tirs ont été détectés en provenance du nord de la bande de Gaza", a indiqué un porte-parole de l'armée. "Un projectile a été intercepté, les autres sont tombés dans des terrains dégagés", a-t-il ajouté.