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Le second avion militaire néerlandais rapatriant des civils du Liban a atterri samedi soir à 20h50 à Eindhoven. À bord se trouvaient 170 passagers, dont 35 Belges. Parmi ceux-ci, le journaliste Robin Ramaekers et le cameraman Stijn De Smet de VTM, blessés plus tôt dans la semaine.
L'avion a été déployé pour rapatrier des civils depuis le Liban. Un premier vol avait atterri vendredi soir avec 185 personnes à bord, dont 55 Belges qui ont été transférés à Bruxelles. Selon un porte-parole du SPF Affaires étrangères, une quarantaine de Belges s'étaient portés candidats au vol de samedi soir, mais sept d'entre eux ne se sont finalement pas présentés à l'aéroport de Beyrouth.
Le SPF va à présent évaluer le nombre de personnes désirant encore quitter le Liban et envisagera, éventuellement avec l'aide de partenaires, des possibilités de les évacuer, expliquait-on samedi soir.
Stijn et Robin de retour
Dans le second avion en provenance du Liban, se trouvaient le journaliste belge Robin Ramaekers et son caméraman Stijn De Smet. Les deux hommes ont été agressés à Beyrouth alors qu'ils cherchaient à faire un reportage. "La blessure par balle de Stijn, mon orbite cassée et mes côtes meurtries me font mal, mais c'est surtout à l'intérieur que nous aurons besoin d'un peu de temps. Le plus important est que nous soyons à nouveau ensemble", a déclaré Robin.
Sur X, le journaliste a également donné des nouvelles du fixeur (NDLR: local qui aide les journalistes sur place) qui les accompagnait et qui est resté au Liban: "Ali, notre fixeur, se porte relativement bien. Il était assis à côté de moi à l'hôpital lorsque nous étions soignés. Il ne l'était pas dans l'avion pour la Belgique, cela ne fonctionne malheureusement pas comme ça. Nous continuerons à prendre soin de lui."
"Nous faisons tout notre possible pour les aider et les ramener chez eux rapidement", déclarait Nicholas Lataire, directeur de News City (VTM et HLN) au moment des faits, le 2 octobre dernier. C'est désormais chose faite.