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Un an après le massacre du 7 octobre par le Hamas, le père d'un otage témoigne à Bruxelles: "J'espère qu'il est en vie"

Ce 7 octobre, cela fera précisément un an que les terroristes du Hamas ont lancé une attaque sans précédent contre Israël. En tout, 1200 personnes, dont des enfants, ont perdu la vie et 251 ont été prises en otage. Ce dimanche, la communauté juive de Belgique s"est souvenue de ces tragiques événements. 

Alon est le papa de Tamir, enlevé par le Hamas le 7 octobre 2023. Tous les jours, il espère pouvoir le retrouver en vie. "J'espère et je pense qu'il est en vie", affirme-t-il. "C'est le plus grand espoir de ma vie. Il a été capturé quand il était en grande forme. Je pense donc qu'il faut qu'il revienne comme ça. J'espère que ce sera le cas quand il sera de retour."

Tamir fait partie des 63 otages toujours retenus dans la bande de Gaza, mais ce chiffre reste incertain, sans communication officielle de la part du Hamas.

Les conditions de détention inhumaines sont-elles confirmées par les 117 otages libérés? "Ils vivent véritablement dans cet enfer des tunnels de Gaza", indique Yves Ochinsky, président du  Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOBJ). "Ils sont maltraités, mal nourris, ils sont dans des conditions abominables."

2000 participants 

A l'aide de bougies, de films commémoratifs et de prises de parole, près de 2000 personnes ont rendu hommage aux otages tués et toujours retenus par le Hamas.

Un moment important pour toute la communauté qui tient à marquer son soutien, même de loin. "Il y a surtout ce petit gamin, ce petit Kfir Bibas, qui a été kidnappé quand il avait 9 mois", rappelle Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l'antisémitisme. "La plus grande partie de sa vie, aujourd'hui, il l'avait vécu à Gaza. Il va sur ses deux ans et c'est terrible de l'imaginer."

Un peu plus tôt dans la journée, une centaine de personnes ont manifesté pour la libération des otages israéliens, convaincus que cela représenterait un pas de plus vers la paix. "Il faut bien écouter la douleur des uns avec la douleur des autres, sans nier et sans réécrire l'Histoire", souligne une participante de cette commémoration. Au total, 70 otages ont été tués et une trentaine de corps ont pu être récupérés.

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