A la veille de l'anniversaire du massacre du 7 octobre, de violents bombardements aériens israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth ont terrorisé les habitants de la capitale libanaise dimanche, à la veille du premier anniversaire de l'attaque du Hamas palestinien contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.
L'armée israélienne poursuit mardi pour le septième jour consécutif son opération dans le nord de la Cisjordanie occupée où au moins 27 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé palestinien.
Le Hamas palestinien a fustigé samedi les "diktats américains" en rejetant le nouveau projet d'accord pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où 15 membres d'une même famille, dont neuf enfants, ont été tués dans une frappe israélienne selon la Défense civile.
"Dire qu'on approche d'un accord de trêve est une illusion", a déclaré samedi un haut responsable du Hamas, après que le président américain, Joe Biden, a affirmé vendredi qu'un accord n'avait "jamais été aussi proche" pour un cessez-le-feu et une libération des otages.
Le porte-parole de la branche armée du Hamas a annoncé lundi que ses combattants avaient "tué un otage" et "blessé deux otages femmes" dans "deux incidents séparés" dans la bande de Gaza, où 111 Israéliens sont toujours retenus, dont 39 sont morts, selon l'armée israélienne.
L'armée israélienne a déclaré samedi avoir éliminé "au moins 19 terroristes du Hamas et du Djihad islamique" lors d'un raid sur une école de Gaza. L'établissement abritait des déplacés. L'attaque a provoqué la mort de 93 Palestiniens, selon la Défense civile du territoire.
La communauté internationale est engagée dans une course contre la montre pour éviter une escalade militaire entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre, les États-Unis assurant travailler "jour et nuit" pour empêcher un embrasement régional.
Les appels aux ressortissants étrangers à quitter le Liban se multiplient face aux craintes d'une escalade militaire entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre, que la communauté internationale tente de prévenir. 400 Belges sont de passage dans le pays et pourraient revenir en urgence.
Des nuages de fumée s'élèvent à la suite de frappes israéliennes au sud du Liban, et de frappes du Hezbollah au nord d'Israël. Ces échanges de tirs transfrontaliers interviennent alors que Benjamin Netanyahu, a promis une réponse "sévère" à une frappe meurtrière qui a tué des jeunes sur les hauteurs du Golan annexé par Israël.
Benjamin Netanyahu s'est rendu sur le site d'une attaque meurtrière sur le plateau du Golan annexé et a promis qu'Israël apporterait une "réponse sévère" au tir de roquette qui a tué 12 enfants. "L'État d'Israël ne laissera pas, et ne pourra pas laisser passer cela. Notre réponse viendra et elle sera sévère", a-t-il déclaré.
Les services de secours israéliens ont annoncé samedi que des tirs de roquettes depuis le Liban sur le plateau du Golan annexé, dans le nord d'Israël, avaient fait dix morts et 34 blessés. L'armée israélienne accuse le Hezbollah d'en être à l'origine.
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