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Maxime Prévot se dit "sidéré" par l'échange entre Trump et Zelensky: quelle est la position de la Belgique?

Un échange houleux a eu lieu vendredi soir à la Maison Blanche, entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Suite à ce "clash", plusieurs personnalités politiques ont exprimé leur soutien au président ukrainien, dont notre Premier ministre ainsi que notre ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot. 

 

Certains désignent cela comme un "clash", d'autres comme une altercation. Ce qui est certain, c'est que Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont discuté de vive voix concernant une négociation sur les minerais, hydrocarbures et infrastructures ukrainiens, mais ne sont pas tombés d'accord. 

Si Moscou a salué le moment historique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, de nombreux pays ont réaffirmé leur solidarité avec l'Ukraine. 

L'Ukraine est le pays qui est victime de ce conflit

 

Notre Premier ministre, Bart De Wever, a réagi dès hier soir sur X (anciennement Twitter). "On reste aux côtés de l'Ukraine et du peuple ukrainien dans cette guerre historique, où ils doivent se défendre contre une attaque non provoquée de la Russie. Votre combat et notre combat. Unis, nous sommes plus forts", a-t-il écrit.

Maxime Prévot, notre ministre des Affaires étrangères, se dit "sidéré par la scène à laquelle nous avons pu assister hier". "Un bureau qui, pourtant, historiquement, était plutôt le lieu où on célèbre des valeurs universelles. On en fut bien éloigné", ajoute-t-il. "Je veux rappeler la position de la Belgique, qui est de rester aux côtés de l'Ukraine puisque c'est lui le pays qui est victime de ce conflit, qui a vu sa souveraineté et son intégrité territoriale violées par les forces russes". 

"Il nous revient à nous, Belges, mais plus largement à nous, Européens, d'être aux côtés de l'Ukraine, de continuer à lui procurer du soutien, notamment militaire", réaffirme-t-il. "C'est ce à quoi nous nous sommes engagés pour plusieurs années, afin de pouvoir mettre un terme à ce conflit, en faisant en sorte qu'il y ait une solution qui inclut l'Ukraine, qui inclut les Européens, et pas qui se fasse sur leur dos". 

 

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