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Engie a enregistré sur les neuf premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 61,8 milliards d'euros, en baisse de l'ordre de 10% par rapport à la même période en 2022, pénalisé par la baisse des prix de l'énergie, a-t-il annoncé mardi. Son résultat d'exploitation (Ebit), hors nucléaire, a cependant grimpé à 8 milliards d'euros, en hausse brute de 27,4%.
Le géant énergéticien revoit à la hausse ses objectifs pour l'année 2023, escomptant désormais un résultat net récurrent compris entre 5,1 et 5,7 milliards d'euros, contre 4,7 à 5,3 milliards auparavant. Il mise également sur un Ebit hors nucléaire de 9 à 10 milliards d'euros, contre 8,5 à 9,5 milliards dans ses précédentes estimations.
L'Ebit de l'activité nucléaire a accusé une baisse organique de 66,2%, principalement en raison de l'arrêt progressif des réacteurs de Doel 3 et Tihange 2. La taxe sur les surprofits en Belgique - qui s'est terminée fin juin - a également pesé. Cependant, ces "effets négatifs ont été partiellement compensés par l'augmentation des prix capturés et un taux de disponibilité plus élevé que l'an passé de 87,2% sur les actifs belges", précise l'énergéticien.
Par ailleurs, la signature des "accords complets et définitifs" relatifs à la prolongation de 10 ans des réacteurs nucléaires belges de Tihange 3 et Doel 4, ainsi qu'aux "obligations liées aux déchets nucléaires" est toujours prévue au dernier trimestre de l'année.
Sur les neuf premiers mois de l'année, 40 millions de tonnes de CO2 ont été émises par Engie pour produire de l'énergie. À la fin du mois de septembre, la part des énergies renouvelables atteignait 40%, contre 38% fin 2022, en raison de l'ajout d'1,2 GW de capacités renouvelables (en Europe, au Pérou, au Brésil et aux Etats-Unis).