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VERO, le chien robot développé par l'Institut italien de technologie de Gênes, pourrait révolutionner la lutte contre les mégots de cigarettes jetés par terre. Utilisant l'intelligence artificielle et des accessoires d'aspirateur intégrés à ses pattes, VERO identifie et aspire ces déchets de manière autonome. Selon le Dr Claudio Semini, l'un des concepteurs, ce robot pourrait également s'attaquer à d'autres types de détritus, offrant une solution innovante aux problèmes de propreté urbaine.
Voici VERO - ou "Vacuum cleaner Amenities RObot". Il s'agit d'un chien robot qui utilise l'IA pour identifier les mégots de cigarettes sur le sol et les aspirer à l'aide d'accessoires d'aspirateur sur chaque patte.
Les développeurs de VERO espèrent que c'est la solution à l'un des problèmes environnementaux les plus urgents au monde : "Je me suis dit, pourquoi ne pas placer les pattes de manière à ce que pendant que vous marchez, vous fassiez quelque chose d'utile ? Nous pouvons assez facilement distinguer ce que sont les mégots de cigarettes, par exemple, et ce n'est qu'un début", explique le Dr Claudio Semini, qui fait partie de l'équipe de conception de l'Institut italien de technologie de Gênes.
"Le robot VERO est né d'une frustration face à la façon dont les gens jettent leurs mégots de cigarettes sur la plage, dans les petites ruelles, raconte le Dr Claudio Semini. Et ce sont des endroits auxquels les machines ne peuvent pas accéder, comme les véhicules de nettoyage qui peuvent nettoyer les routes et les places de manière très efficace. Dans ces petites zones difficiles d'accès, il doit y avoir un autre moyen, car si les gens doivent les ramasser à la main, un par un, ce n'est évidemment pas une solution."
VERO utilise un système de caméra et un algorithme pour reconnaître ses cibles et planifier un itinéraire. L'équipe affirme avoir réussi à collecter environ 90 % des mégots de cigarettes dans divers environnements.
Mais le Dr Semini affirme qu'il peut également aider à éliminer d'autres objets et des déchets plus volumineux : "Plus tard, il peut s'agir de bouchons de bouteille ou de petits morceaux de plastique, tout ce que vous pouvez entraîner le réseau neuronal à reconnaître peut être ensuite aspiré."
Et le scientifique d'ajouter : "Il peut établir des statistiques sur la quantité de déchets présents dans une zone donnée, et s'il trouve des objets plus gros comme des bouteilles et des cartons de pizza ou tout ce que nous trouvons ici à Gênes sur la plage pendant ces mois où il fait beau, il peut les marquer. Et plus tard, une équipe humaine ou une autre équipe de robots peut aller chercher ce genre d'objets plus gros."