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Les négociations entre les cinq partis pressentis pour former la coalition Arizona méritent une seconde chance, a estimé vendredi matin Pieter Timmermans au micro de l'émission "De Ochtend" sur Radio 1. Le directeur de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) se dit ouvert à une taxe sur les plus-values, mais seulement dans le cas où elle serait accompagnée de mesures pour améliorer la compétitivité des entreprises.
Le CEO de la FEB a notamment conseillé aux négociateurs de laisser de côté la "super note" de Bart De Wever, comprenant des mesures fiscales controversées, de garder leur sang-froid et de discuter d'autres questions en premier lieu. "Lorsque l'on connaît tous les éléments en jeu, on peut travailler sur un compromis. La 'super note' peut très bien être remise sur la table par la suite", a poursuivi Pieter Timmermans.
Selon lui, un impôt sur les plus-values est possible, mais seulement "si tout est intégré dans un récit logique autour de la réforme fiscale, où la compétitivité des entreprises n'est pas lésée" et où les entreprises ne partent pas s'installer à l'étranger. "Les épaules les plus solides sont en effet prêtes à contribuer, mais il y a des limites", estime-t-il encore.
Pieter Timmermans souligne par ailleurs l'urgence de parvenir à un accord. "Plus on attend, plus cela devient difficile. Il y a des fissures dans notre tissu économique que nous ignorons aujourd'hui. Le pire serait qu'un chaos politique prolongé s'ajoute à la situation économique compliquée de l'industrie", a-t-il conclu.