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Ce dimanche 23 juin, les invités de l'émission "Rendez-vous" avec Christophe Deborsu sont Jacqueline Galant (MR) et Thomas Dermine (PS). Les deux personnalités se sont penchées sur un thème très important lors de cette campagne : le chômage.
Les chômeurs, synonymes de profiteurs ? Dans l'émission "Rendez-vous" de ce dimanche, présentée par Christophe Deborsu, deux personnalités du MR et du PS se sont affrontées sur un important thème de campagne : le chômage. Pour la libérale et bourgmestre de Jurbise, Jacqueline Galant, les dirigeants d'entreprises et de petites PME ne trouvent plus de candidats pour un emploi, et ce, pour cette raison : "Les gens ne veulent pas travailler. Ils ont un revenu trop important au chômage et ne sont pas incités à aller travailler". Elle explique que le MR souhaite une différence de 500 euros entre "les gens qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas".
À Mons-Borinage, 1 personne sur 2 ne travaille pas.
Pour Jacqueline Galant, le chômage offre plus d'avantages que le travail : "Ils n'ont pas à chercher de crèches, à avoir un moyen de locomotion... Ils ne veulent donc pas travailler. Dans mon arrondissement, c'est-à-dire Mons-Borinage, une personne en âge de travailler sur deux ne travaille pas". Pour le MR, il faut une vraie différence entre le revenu du chômage et du travail.
Le grand problème aujourd'hui, ce sont les malades longues durée.
Thomas Dermine (PS) Secrétaire d'État sortant, a eu l'occasion de répondre à son adversaire politique. "Il y a un vrai problème sur l'emploi. Oui, certains chômeurs trichent. Il faut pouvoir le dire et le contrôler", explique Thomas Dermine. "Pour un système de solidarité fort, il faut un contrôle fort", poursuit-il. Bien qu'il soit d'accord sur le différentiel, il ne faut pas tomber dans des idées simplistes selon lui : "Partir sur des généralités alors que ce sont des exceptions (...). Mais le grand problème aujourd'hui, ce sont les malades longues durée, les invalidités".
Pour Thomas Dermine, il ne faut pas tomber dans les pièges de la campagne : "Attention à ne pas faire une division sur base de clichés. La haine qui se rajoute à de la haine, cela n'a jamais amené de choses positives", conclut l'homme politique.