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C'était une première dans notre pays: ce dimanche matin, pour les élections communales et provinciales, les Flamands n'étaient pas tenus de se rendre aux urnes. Résultat, le taux d'abstention est relativement élevé. Ce vote non-obligatoire est un problème selon Louis Michel qui évoque une "régression démocratique".
"J'ai empêché mon parti, jusqu'ici, de mettre ça dans son programme, puisque ça fait débat chez nous. Jusqu'au bout, je resterai opposé à la suppression de l'obligation de vote", avance Louis Michel, figure emblématique du MR.
Le libéral rappelle s'être opposé à un Georges-Louis Bouchez qui n'était pas encore président de parti à l'époque sur la question.
Il explique sa position: "Je trouve un peu fort qu'on introduise dans la loi la possibilité de ne pas aller voter. Là où le vote n'est pas obligatoire, ça favorise les partis plutôt de droite ou, en tout cas, un électorat plus privilégié qui, lui, va voter. Donc, ça défavorise, en termes de représentativité, les personnes fragilisées ou les personnes moins riches, moins formées. Et donc, par rapport à la démocratie, on ne se rend pas compte mais on réintroduirait par ce biais un vote capacitaire ou censitaire".