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Désigné responsable du blocage des négociations pour former un gouvernement, Georges-Louis-Bouchez se justifie sur RTL info

Comment expliquer l'échec actuel des négociations fédérales, qui a mené à la démission de Bart De Wever de son poste de formateur? Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, était l'invité du RTL info 13h.

Depuis qu'il a refusé la note de Bart De Wever qui contenait des éléments fiscaux auxquels le MR s'oppose, Georges-Louis Bouchez est surnommé "Monsieur non" en Flandre. Un clin d'œil au surnom attribué en 2007 à Joëlle Milquet (alors cdH) du fait de sa réputation à rejeter systématiquement les propositions émises par ses collègues flamands. Accusé de toutes parts d'avoir fait échouer les négociations pour la formation d'un gouvernement, le président du parti libéral est venu s'expliquer en direct dans le RTL info 13H. "Moi, si certains veulent jouer à désigner un responsable, ce n'est pas mon problème", a-t-il expliqué à la sortie du plateau. "En tout cas, j'assume le fait qu'avec ma formation politique, augmenter la TVA sur le pain, la viande, le lait n'était pas acceptable. Augmenter les accises sur l'essence non plus et effectivement en plus de cela, la taxation sur les plus-values. Je pense que dans le pays le plus taxé du monde, on n'a pas à créer de nouveaux impôts".

De plus, Georges-Louis Bouchez semble avoir voulu nuancer les informations parues dans la presse ou, en tout cas, livrer sa vision des choses. "Les plus-values, ce ne sont pas les riches, considère-t-il. Ce sont plein de patrons de PME (petites et moyennes entreprises, ndlr), qui ont travaillé toute leur vie et qui, à un moment, revendent le fruit de leur travail après avoir payé des cotisations et impôts, donc je ne veux pas d'une taxe sur le succès. Je pense que les gens ont le droit de réussir et qu'il faut leur laisser leur argent".
 

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