Partager:
Quatorze suspects font l'objet d'une information judiciaire dans le cadre de faits impliquant des militaires casernés à Amay, a indiqué jeudi le parquet de Liège à l'agence Belga.
Des militaires du 4e bataillon de génie, une unité francophone casernée à Amay, près de Huy, et comptant quelque 600 hommes et femmes, ont été suspendus préventivement de leurs fonctions en raison de "faits graves", à caractère "structurel", avaient annoncé jeudi matin trois hauts responsables du ministère de la Défense.
Des enquêtes judiciaires sont en cours au parquet fédéral et au parquet de Liège. "Nous avons décidé de ne pas communiquer davantage, mais je peux vous dire que 14 suspects sont identifiés et que le dossier se trouve actuellement à l'information", a déclaré la porte-parole liégeoise Catherine Collignon à Belga. En ce qui concerne les qualifications des infractions présumées, la magistrate évoque un lien avec des armes et des munitions, des coups et blessures ainsi que des traitements inhumains. Il ne serait toutefois pas question de trafic d'armes, comme l'avançaient certains médias.
Plus tôt dans la journée de jeudi, la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, avait annoncé qu'un peloton du bataillon amaytois incriminé a été dissous, évoquant en conférence de presse "des comportements inacceptables et déviants".