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L’histoire commence en 2018 quand un reportage de la VRT montre que des messages à caractère racistes et antisémites sont échangés dans des discussions privées par des membres de Schild en Vrienden, un mouvement identitaire fondé par Dries van Langenhove, ancien député du Vlaams Belang.
L’ancien député flamand se défendait en plaidant l’humour et en répétant ne pas avoir lui-même posté de messages ou de mêmes, mais le tribunal de Gand a considéré qu’il était un adepte de l’idéologie nazie et que "l'humour" pratiqué était délibérément et systématiquement déployé pour rendre le racisme accessible et léger.
Le jugement a beaucoup fait réagir, et même un certain Elon Musk, qui s’est étonné qu’une peine de prison soit prononcée pour ça. "Quelqu'un d'autre a envoyé ce meme dans un chat de groupe et vous avez été condamné à une peine de prison ?", demande le fondateur de Tesla, répondant à un tweet de Dries Van Langenhove.
Dries Van Langenhove a accueilli ce soutien à bras ouverts et s’est empressé de répondre au propriétaire de X qui défend une liberté d’expression absolue.
