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Policier poignardé à Schaerbeek: un rebondissement pourrait faire éviter la prison au meurtrier de Thomas Monjoie

Yassine Mahi, l'homme qui a poignardé à mort le policier Thomas Monjoie il y a deux ans, pourrait être interné, car des experts psychiatriques ont conclu qu'il n'était pas responsable de ses actes. 

Un expert psychiatrique conclu que Yassine Mahi, n’est pas responsable de ses actes au moment des faits. Un deuxième fait le même constat, mais de manière moins nette. Ces conclusions pourraient amener le meurtrier de Thomas Monjoie, Yassine Mahi, à être interné plutôt qu'à refaire de la prison. 

À la suite de l'analyse des psychiatres, le parquet fédéral réclame son internement et non pas son incarcération. Les parties civiles, elles, veulent un procès aux assises pour comprendre le comportement de l'auteur. Ils veulent savoir pourquoi ce drame n'a pas pu être évité. 

L’auteur de l’attaque était connu des services de police pour radicalisation. De plus, les rapports de la sûreté de l’État le décrivent comme un manipulateur prosélyte. C’est en prison qu’il s’est encore plus radicalisé entre 2013 et 2019.

Pour rappel, les faits remontent au 10 novembre 2022. Yassine Mahi se présente au poste de police d’Evere et déclare avoir envie d’agresser des policiers. Plus tard, ce jour-là, à Schaerbeek, il tue d'un coup de couteau dans le cou du policier Thomas Monjoie en criant "Allahou Akbar" avant de s’attaquer à son collègue qui sera lui touché au bras.

Depuis, l’enquête n’est toujours pas terminée.

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