Partager:
Remco Evenepoel a signé une performance convaincante à l'occasion de la 4e étape du Tour de France, le premier passage en haute montagne du peloton. Le leader de Soudal Quick-Step a pris la 2e place au bout de la descente du Col du Galibier, dans lequel il s'est battu avec le nouveau maillot jaune, le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates).
Le Galibier était un grand test, avec une ascension au-delà de 2600 m d'altitude. "On le sentait dans les jambes dès que Pogacar accélérait", a avoué Evenepoel à propos de son rival, au micro de la RTBF. "Il y avait un sentiment lourd, mais il fallait pousser, être à la limite jusqu'au sommet.
"Dans la descente, il fallait prendre des risques. Il y avait un peu d'eau dans les virages qui étaient glissants. J'ai fait deux petites erreurs qui m'ont coûté un peu de confiance dans les virages qui ont suivi. C'est comme ça." Remco Evenepoel était tombé dans un virage glissant lors du Tour du Pays basque, au mois d'avril. "Il y a un peu de stress. Je ne suis pas encore à 100% de mes sensations."
Venu pour "un top 5 et une victoire d'étape", Evenepoel est désormais 2e du classement général à 45 secondes. "Pour le moment, tout va bien. Je m'amuse. J'espère que ça continuera comme ça. Une deuxième place derrière le meilleur du monde, c'est très bon pour le moral et la motivation. Il n'y a rien à se reprocher."
Il ne s'interdit pas de rêver, d'ailleurs. "La course est encore longue. On ne sait jamais si Tadej a un jour sans. Il ne faut pas regarder les autres. Il faut se concentrer sur notre boulot et notre équipe. On va se battre jusqu'à Nice, c'est clair. Il faut toujours pousser et y croire."
