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Après la victoire de Filippo Ganna sur le chrono, c'est au tour des grimpeurs de s'illustrer lors de cette 15ème étape du Giro. Avec 222 kilomètres et plus de 5.500 mètres de dénivelé, l'étape du jour s'annonce terriblement difficile pour les coureurs.
Ce dimanche sera sans doute le jour le plus dur pour les coureurs sur ce Giro: 222 kilomètres entre Manerba del Garda et Livigno - Mottolino, l'étape la plus longue de ce Tour d'Italie, mais aussi la plus compliquée avec plus de 5.500 mètres de dénivelé. Le maillot rose lui-même appréhende cette journée qui sera selon lui "la plus exigeante de sa vie sur un vélo".
"C'est l'étape-reine de ce Giro. Une étape très longue avec plus de 5.500 mètres de dénivelés, c'est énorme", analyse notre consultant, Maxime Monfort. "Le début d'étape est relativement roulant avec une première côte de troisième catégorie. Puis déjà un col de deuxième catégorie. Il y aura ensuite une longue partie de transition avant le fameux Mortirollo. Heureusement, ce ne sera pas le côté le plus difficile du col, mais ce ne sera pas simple à escalader. Les routes ne sont pas forcément larges, et la descente est assez technique jusqu'à la vallée montante qui mène à Bormio. À partir de là, ce ne sera pratiquement plus que de la montée", poursuit-il.
Une dernière rampe terrible
Il faut dire que le final du jour donne le vertige, rien que sur papier, avec plus de 1.600 mètres de dénivelé à gravir en 50 kilomètres. "Ce sera une longue montée vers Livigno, les coureurs la connaissent bien car beaucoup vont en stage là-bas. Ce sera long mais relativement roulant jusqu'à Foscagno. Ensuite, il y aura une petite descente très rapide avant la dernière partie, sur de très belles routes jusqu'au village de Trepalle. La nouveauté pour les coureurs, ce sont les deux derniers kilomètres, à plus de 10% de moyenne. En fait, c'est une piste de ski qui descend au Passo di Eira", explique le directeur sportif de l'équipe Lidl-Trek.
La route jusqu'au sommet du jour a été goudronnée, mais sera terrible pour les coureurs avec une dernière rampe à 19% de moyenne, avec plus de 200 kilomètres dans les jambes. "L'altitude va aussi jouer un rôle avec cette arrivée à presque 2.400 mètres. Tout ça le lendemain d'un chrono et en fin de deuxième semaine, on verra ce que ça donne, mais ce sera intéressant", conclut Maxime Monfort.
Nous vous proposerons un large résumé de cette course qui s'annonce palpitante, après l'arrivée des coureurs.