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Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step) a remporté la 12e étape du Tour d'Italie (WorldTour), "l'étape des murs" disputée sur 193 kilomètres entre Martinsicuro et Fano jeudi. Le Français s'est imposé en solitaire au bout d'une échappée qui a duré toute la journée. Derrière lui, Quinten Hermans (Alpecin-Deceuninck) a fini 3e au sprint à deux derrière l'Équatorien Jhonatan Narvaez (INEOS Grenadiers).
L'étape aux ascensions courtes et nerveuses semblait promise à une échappée de baroudeurs et spécialistes des classiques. L'attention s'est donc rapidement portée vers les fuyards. Julian Alaphilippe avait déclaré ouvertement son intérêt pour la victoire d'étape et a pris les devants, aux côtés de Mirco Maestri (Polti Kometa), dans un groupe d'une dizaine d'hommes. Alaphilippe et Maestri se sont ensuite retrouvés à deux, après 70 kilomètres.
Derrière eux, une quarantaine de coureurs sont partis en chasse mais le groupe s'est divisé et s'est progressivement réduit. À 20 kilomètres du terme, ils étaient 9 à moins d'une minute du duo de tête. Quinten Hermans, Jhonatan Narvaez et l'Italien Matteo Trentin (Tudor) en étaient notamment. Au même moment, les Bahrain-Victorious d'Antonio Tiberi ont essayé en vain de fracturer le peloton à plus de six minutes.
Dans la dernière ascension du Monte Giove avec plus d'un kilomètre à 9% à 10 kilomètres de la ligne, Alaphilippe a largué Maestri tandis qu'Hermans et Narvaez se sont isolés. Les deux hommes ne sont pas parvenus à rattraper le double champion du monde, qui a pu savourer la 42e victoire de sa carrière, la première depuis le 5 juin 2023. Il entre dans le cercle des vainqueurs d'étape sur les trois grands tours.
Vendredi, les sprinteurs joueront à nouveau les premiers rôles à l'occasion d'une 13e étape totalement plate. Il y aura 179 kilomètres à parcourir de Riccione à Cento, à la veille du deuxième contre-la-montre individuel.