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Julian Alaphilippe, Christophe Laporte, Valentin Madouas et Kévin Vauquelin représenteront la France lors des épreuves de cyclisme sur route aux Jeux Olympiques de Paris, a annoncé le sélectionneur Thomas Voeckler lundi à Orléans.
Les quatre coureurs disputeront l'épreuve en ligne le 3 août avec l'ambition de décrocher une médaille, alors que Vauquelin sera également aligné sur le contre-le-montre qui aura lieu le 27 juillet.
Vu le profil de la course en ligne, très longue (273 km) et promise aux puncheurs/sprinteurs, c'est une équipe de France plutôt logique, même si un coureur comme Benoît Cosnefroy aurait pu y prétendre aussi.
Elle aligne les trois coureurs de classiques les plus solides de ces dernières années avec Alaphilippe, double champion du monde 2020 et 2021, Laporte, champion d'Europe en titre, et Valentin Madouas, troisième du Tour des Flandres en 2022.
Quant à Vauquelin, il brille en ce moment sur le Tour de France avec une victoire d'étape en solitaire à Bologne et une excellente sixième place dans le chrono. Le coureur d'Arkéa-B&B Hotels, vice-champion de France du contre-la-montre, représente, à 23 ans, l'avenir du cyclisme français.
Laporte et Madouas sont également engagés sur le Tour de France qu'Alaphilippe, 31 ans, a zappé cette année pour mieux préparer les JO.
Les principaux absents, outre Benoît Cosnefroy, sont le champion de France Paul Lapeira, Romain Grégoire et les spécialistes du chrono Bruno Armirail et Rémi Cavagna.
Les Français ne partiront pas favoris, ni de la course en ligne où le Néerlandais Mathieu van der Poel, les Belges Wout Van Aert et Remco Evenepoel, le Danois Mads Pedersen et le Slovène Tadej Pogacar font figure d’épouvantails, ni sur le chrono ou des coureurs comme Evenepoel, l'Italien Filippo Ganna et le Britannique Joshua Tarling s'annoncent redoutables.
Mais ils auront leur carte à jouer dans un format de course atypique, avec seulement 90 coureurs au départ (quatre maximum pour les nations les plus fortes comme la France), sur un tracé pas assez sélectif pour un grimpeur mais éprouvant.
Taillé pour les coureurs de classiques possédant une belle pointe de vitesse, il traverse la vallée de Chevreuse avant de se terminer sur un circuit dans Paris comprenant la butte Montmartre à parcourir trois fois.