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"Atmosphère toxique", "Dictature néerlandaise": l'athlétisme belge secoué par une incroyable lettre ouverte

Une lettre ouverte signée par la majorité des entraîneurs élites flamands provoque une onde de choc dans le monde de l'athlétisme. "La politique actuelle de haut niveau menace de détruire des années de travail dans notre sport", peut-on lire dans la lettre, relayées par De Standaard, Het Laatste Nieuws et De Morgen vendredi. Ils exigent que cette "politique autoritaire" soit immédiatement arrêtée.

Vingt-trois entraîneurs flamands de haut niveau, dont Wim Vandeven, Tia Hellebaut et Michael Van der Plaetsen, ont signé la lettre. Selon De Standaard, d'autres entraîneurs partagent ces préoccupations, mais préfèrent ne pas signer la lettre pour des raisons personnelles. Certains athlètes de haut niveau réfléchissent également à la manière dont ils pourraient exprimer leurs inquiétudes.

Il est question de coercition et d'intimidation au centre sportif à Gand, et les signataires de la lettre dénoncent le manque de respect envers les entraîneurs personnels, dont l'expertise est "totalement" ignorée dans la politique actuelle. "Les entraîneurs personnels ne sont pas écoutés, pas reconnus et en réalité ouvertement contrés. Ce n'est pas seulement un manque de respect, c'est carrément destructeur."

"Une atmosphère toxique"

Des mots durs sont également employés concernant la manière dont la fédération a "pris en otage" les équipes de relais. "Les équipes de relais se sont vu imposer une nouvelle structure sans consultation, ce qui a créé des troubles et de la confusion. C'est totalement inacceptable. La solution est claire : Bram Peters doit être immédiatement démis de ses fonctions de coach principal du projet de relais."

Le coordinateur des sports de haut niveau, Rutger Smith, un Néerlandais comme Peters, est considéré comme le responsable de l'atmosphère toxique qui règne au sein de l'organisation. "L'environnement de travail actuel n'est pas viable : une atmosphère de peur, d'intimidation et d'abus de pouvoir règne au sein des opérations sportives de haut niveau." De plus, le projet de fermeture du centre d'entraînement de Louvain est également une épine dans le pied, tout comme le climat de conflit et de tension. "La politique actuelle crée une atmosphère toxique qui démotive aussi bien les athlètes que les entraîneurs", écrivent les entraîneurs. 

Le week-end dernier, Jacques Borlée a déjà vivement critiqué la "dictature néerlandaise" dans Het Nieuwsblad. Il vit mal ce qu'il estime comme la mainmise au sein de l'athlétisme belge des Néerlandais, Rutger Smith le responsable du haut niveau et Bram Peters l'entraîneur de sprint, désormais en charge des Tornados et des Cheetahs. 

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