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Quand aurons-nous un gouvernement fédéral ? Il y a quelques jours, plusieurs négociateurs laissaient entendre que le rythme de travail allait s'accélérer. Pourtant, toutes les négociations sont désormais mises sur pause. Hier, en fin de journée, les socialistes flamands de Vooruit ont quitté la table et ne reviendront que lorsque Bart de Wever proposera une nouvelle note socio-économique.
La réunion d'hier devait établir un rythme de travail plus soutenu. Cependant, elle s'est transformée en un blocage inattendu, un coup de frein dans ces négociations. Vooruit est celui qui a appuyé sur la pédale. Les socialistes flamands exigent une nouvelle note socio-économique avant de revenir à la table. Conner Rousseau, président du parti, justifie cette décision : "Tout est bloqué depuis des mois. C'est pourquoi nous demandons un nouveau texte et un nouveau budget. D'autres partis réclament la même chose. C'est indispensable. Il est essentiel que la charge soit équitablement répartie." Il pointe du doigt les économies proposées par Bart de Wever, estimant qu'il ne fait pas assez d'efforts sur les épaules les plus larges. Par exemple, la note prévoit un départ à la retraite à 60 ans avec une carrière de 42 ans, tout en incluant une économie de 4 milliards d'euros. Cela est inacceptable pour Conner Rousseau. Selon lui, cela penche trop à droite, mais le dialogue n'est pas rompu pour autant. "Nous voulons continuer à discuter d'une nouvelle note et d'un nouvel équilibre. Cela fait partie de l'essence même d'un gouvernement."
Le CD&V et Les Engagés de Maxime Prevot remettent également en question l'équilibre de la note. Cependant, ils sont convaincus que quitter la table est contre-productif. Bart de Wever, de son côté, affirme travailler sur un nouveau document. Il est attendu chez le Roi le 4 novembre.