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L'Union a été battue par l'Antwerp (0-2) ce week-end, et enchaîne un troisième match sans marquer le moindre but. Il faut remonter au 16 août dernier, soit un mois jour pour jour, et à une victoire face à Charleroi pour retrouver la trace d'une réalisation des Unionistes. Pourtant, les membres du Vestiaire ne sont pas inquiets pour les hommes de Sébastien Pocognoli.
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La saison dernière, l'Union Saint-Gilloise terminait la phase classique avec la meilleure attaque du championnat (63 buts en 30 matchs). Mais cette saison est bien différente avec 7 buts en 7 rencontres. Les Bruxellois viennent d'enchaîner un troisième match sans marquer après des nuls vierges face à Anderlecht et Saint-Trond et n'ont plus trouvé le chemin des filets depuis un mois. "C'est dommage parce que c'est une équipe qui a toujours marqué énormément de buts. Donc là, on se demande ce qu'il se passe. Connaissant Pocognoli, je sais ce qu'il veut mettre en place, mais ça a du mal à prendre. Il veut jouer plus offensif en transition, il met des joueurs plus offensifs sur les côtés, mais ça ne marche pas. Contre l'Antwerp, je les ai trouvés plus intéressants mais ça ne finit pas. Rodriguez, pour l'instant, il n'est pas bien. Ivanovic, ça va être un très bon attaquant, mais il faut lui laisser du temps", déclare Kevin Mirallas.
"Sébastien Pocognoli, par rapport aux autres, a un effectif totalement remanié. Les autres avaient une paire d'attaquants costauds. Il faut lui laisser du temps, laisser du temps à l'équipe. Moi, l'Union, je ne suis pas inquiet, je les vois quand même facilement dans le top 6", ajoute l'ancien Diable Rouge.
Le Vestiaire reste confiant
Il faut dire que l'Union a notamment perdu Nilsson et Amoura par rapport à la saison dernière. "Ils souffrent forcément de la comparaison avec les années précédentes où d'office on les mettait dans le haut du panier. Ils ne seront peut-être pas d'office dans le top 6, mais quand même tout près. Maintenant, ça prend plus de temps, peut-être parce qu'il y a moins de talent", interroge Marc Delire qui reste tout de même confiant pour la suite du championnat. "Je ne me fais pas trop de souci pour l'Union. Quand tu peux te permettre de laisser Rasmussen, Lazare, Burgess et Boufal sur le banc, ...".
Après ce revers face à l'Antwerp, Noah Sadiki a tenté de faire passer un message en déclarant qu'il fallait relever la tête avant de se noyer. "C'est un des seuls qui est constant depuis le début de saison, ça ne me choque pas ce discours, c'est peut-être le moment de réveiller tout le monde. Ils ne sont pas catastrophiques, loin de là. Un gros problème pour eux, c'est le calendrier. Il est dantesque pour le moment, ça va être tous les 3 jours et que des gros matches (l'Union se déplace au Standard, puis à Fenerbahçe avant de recevoir Courtrai et d'affronter Bodo-Glimt et le Club Bruges ndlr)", analyse enfin Kevin Sauvage, journaliste pour Sudinfo.
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