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Ils avaient tous en tête le "Camp", le thème de la nouvelle exposition du Metropolitan Museum, qui doit inspirer, chaque année, les invités de ce dîner hors normes. Le "Camp", c'est l'outrance, l'humour, la défiance, une culture qui s'est structurée sous l'influence de la communauté homosexuelle des XIXe et XXe siècles. Il n'en fallait pas plus pour pousser les curseurs bien au-delà de ce qui s'était jamais vu au gala du Met, pourtant théâtre de plus d'un coup d'éclat ces dernières années. Lady Gaga a réalisé un show incroyable lors de son arrivée, du jamais vu (à voir ici).
Comme à chaque fois qu'elle est invitée, la chanteuse Katy Perry a tiré son épingle du jeu, dans sa robe Moschino en forme de chandelier, illuminée par des ampoules.
La rappeuse Cardi B a recouvert pratiquement tout le tapis rouge avec une robe gigantesque, signée Thom Browne.
Connue aussi pour ses audaces vestimentaires, une autre chanteuse, Janelle Monae, a impressionné avec sa robe Christian Siriano à la physionomie cubiste, quatre chapeaux cordobes superposés et, sur un sein, un oeil qui bat des cils.
Fidèles à l'esprit "camp", les hommes sont peut-être même allés plus loin que les femmes sur le plan vestimentaire, lors de ce gala du Met qui fera date.
Accompagné d'Alessandro Michele, directeur de la création de Gucci qui avait dessiné sa tenue, le chanteur Harry Styles, co-président du gala 2019 avait choisi une combinaison très féminine au haut en tulle noire et jabot.
Couturier partenaire de la nouvelle exposition du Met avec Gucci, Alessandro Michele était lui-même en pantalon et chemise bouffante rose moiré.
Le designer italien avec également habillé, comme l'an dernier, le chanteur américain Jared Leto, qui portait une robe rouge rebrodée de pierreries avec, en accessoire, une réplique de sa propre tête, comme décapitée.
C'était là un clin d'oeil à la collection Gucci automne/hiver 2018, lors de laquelle Alessandro Michele avait fait porter à chaque mannequin une imitation de sa propre tête.