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Alix Battard: On vous présente évidemment toujours en disant que vous être le sosie vocal de Johnny. Ce terme vous convient ?
Jean-Baptise Guégan: "Je l'accepte tout à fait vu que j'ai été comme ça pendant 17 ans donc ça ne me dérange absolument pas."
Dans votre deuxième album, vous chantez: "Je sais bien d’où je viens, je ne me prends pas pour un autre. Il n’y a pas d’imposture, si ce n’est que ma voix". Vous a-t-on déjà traité d'imposteur ?
"Oui, ça m'est déjà arrivé d'avoir eu affaire à ce genre de réflexion. Ce n'est pas gênant. On s'attend à tout dans ce métier."
Comment gérez-vous ces critiques ?
"Plutôt bien, j'accepte toutes les critiques. A partir du moment où on se met dans le grand écran, il faut accepter, ça fait partie du jeu."
Vous dites vouloir exister par vous-même, mais comment est-ce possible quand il y a encore autant de similitudes avec Johnny ? Les santiags, les chaines, l’aigle, l’Arizona, les motos… C'est même Michel Mallory, le parolier de Johnny, qui signe la plupart de vos chansons.
"Dans la vie, on ne choisit pas, ça se fait naturellement. Tout ce qui s'est passé depuis un peu plus de deux ans, tout s'est fait naturellement, c'est humain. Michel Mallory a accepté de me rencontrer, on s'est maintenant lié d'amitié. Tout ça n'est qu'une histoire vraiment improbable. Je vis aujourd'hui un rêve éveillé. Et après, c'est ma passion tout ça. Ça reste une passion."
Avez-vous pu un jour rencontrer votre idole ?
"Non jamais, je n'ai malheureusement pas eu cette chance. Ce sont des choses qui arrivent dans la vie. Mais il restera toujours là, il fait partie de mon ADN et c'est comme ça."
Avez-vous dû travailler votre voix ?
"Je suis fumeur. Mais je n'ai jamais travaillé ça. C'est venu à force de chanter. Mon prof de chant, c'était Johnny Hallyday."