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Angoisse à Waremme: Marie a appris que la crèche de son petit garçon pourrait fermer dans... quelques jours, "on doit attendre"

Les parents d'une crèche à Waremme, en province de Liège, vivent dans l'incertitude depuis l'annonce, mi-septembre, d'une potentielle fermeture de l'établissement. Pour ces familles, en recherche d'une situation alternative, la situation est quelque peu angoissante. 

Des parents ont appris la nouvelle à la mi-septembre: la potentielle fermeture de la crèche de leurs enfants fin octobre. Pour Marie, maman d'une fille de 21 mois, et Geoffrey, papa d'un garçon de 16 mois, c'est la panique.

"Est-ce qu'on doit chercher une autre crèche? Est-ce qu'on doit prendre un congé parental? On doit continuer à attendre, on ne sait rien", dit Geoffrey. 

"Je travaille à temps plein, mon compagnon aussi. Nous n'avons pas toujours de solution pour pouvoir garder notre fille. C'est quand même fort anxiogène d'apprendre cette nouvelle", confie Marie.

Trois crèches sont concernées : à Waremme, à Berloz et à Lincent. Un différend oppose l'association gestionnaire et locataire des lieux, et la propriétaire. Il porte sur la réalisation de travaux et le non-paiement des loyers. Une situation qui préoccupe la commune de Waremme.

"Nous essayons au fur et à mesure d'augmenter le nombre de places d'accueil pour les parents. Donc 24 places, c'est important, et nous ne sommes pas en mesure, au niveau de la ville, d'accueillir ces enfants dans nos milieux d'accueil. Selon moi, c'est une situation d'urgence", estime Stéphanie Kiproski, échevine de la petite enfance.

Sans solution, Geoffrey pense ne plus pouvoir trouver rapidement une crèche proche de chez lui. "J'ai fait une trentaine de crèches, et la seule crèche qu'on m'a proposé, c'est pour janvier 2026 à Ans. Ce n'est pas tout près. Mais à cette date-là, mon enfant sera rentré à l'école", ajoute Geoffrey.

Et pour cause, la Fédération Wallonie-Bruxelles manque de crèches. D'après la Ligue des familles, un tiers des parents ne trouvent pas de place quand ils en ont besoin. Un quart d'entre eux doivent même arrêter de travailler. "On sait que pour pouvoir avoir un taux de couverture suffisant, il faudrait créer 10.000 places supplémentaires. On sait que la ministre a annoncé 5.000 places, ce ne sera vraiment pas suffisant. Nous sommes dans un contexte de pénurie grave", souligne Madeleine Guyot, la directrice de la Ligue des familles. D'après cette association, 1.900 places ont été fermées l'année dernière, notamment pour cause d'insalubrité. 

 

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