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Dans un souci de meilleur accueil des touristes, mais aussi de gestion des problématiques qui peuvent découler de leur venue, les responsables du Parc Naturel des Hautes-Fagnes forment actuellement une soixantaine de futurs stewards bénévoles. Dans la lignée de ce que sont actuellement les surveillants-auxiliaires, mais avec un rôle supplémentaire de dialogue avec les promeneurs. "Le hit-parade, je dirais, ce sont les chiens qui ne sont pas tenus en laisse", indique Michel Remi, surveillant-auxiliaire. "Aussi, le hors-piste ou les gens qui quittent les sentiers balisés. En hiver, c'est très courant".
Opérationnels dès l'année prochaine
Ceux-ci seront dévolus à la région du haut-plateau fagnard, la région la plus haute des 72.000 hectares de fagnes (région de Botrange, la Baraque Michel, le Mont-Rigi ou encore la cascade du Bayehon), avec la proximité de la réserve naturelle des Hautes-Fagnes, forte de 5 000 hectares. Après la formation, les responsables du Parc établiront un planning de binômes, qui devraient être opérationnels à la rentrée prochaine.
Prendre conscience de ses émotions.
Outre les aspects géographiques, scientifiques, mais aussi sur la réglementation et les infractions qui en découlent, les futurs stewards sont aussi formés à bonne communication avec les touristes et promeneurs. "Prendre conscience de ses émotions pour pouvoir les décharger avec bienveillance", explique Georges Goldoni, formateur-psychothérapeute.
Ils proviennent de la région, mais aussi de Flandre ou d’Allemagne : pour ces derniers, capables de s’exprimer en français, l’atout majeur est évidemment de pouvoir dialoguer avec les nombreux touristes néerlandophones (et germanophones) présents dans cette région.