Accueil Actu Régions Hainaut

À Soignies, une ASBL transforme des sacs de couchage et des tentes en vestes pour SDF: "Allier la créativité, la couture et l'aide"

Une ASBL de Soignies s'est lancée dans la confection de vestes pour SDF. Elles sont créées avec du matériel de récupération: des sacs de couchage, des couvertures... Une action menée en collaboration avec une école de couture de la région.

Une couverture qui traînait dans un placard transformée en un pull bien chaud: Daphné donne une seconde vie à des tissus avant de les offrir à des sans-abri. "L'idée nous a pris de se dire, mais pourquoi on ne transforme pas des couvertures, des sacs de couchage qui sont non fonctionnels et qu'on n'arrive pas à vendre, en vêtements chauds, notamment particulièrement des vestes", explique Daphné Winnepenninckx, directrice de la ressourcerie "L'Envol", avant de nous décortiquer les différentes matières utilisées dans la fabrication d'une des vestes. 

"L'avant est fait avec une tente, en dessous avec une doublure de sac de couchage, à l'intérieur c'est une couette, la tirette est récupérée de la tente et l'intérieur du bonnet, pour que ça soit doux, est fait avec un plaid récupéré".

veste-3

La confection de chaque pièce nécessite plusieurs heures de travail, alors, pour en fabriquer un maximum, Daphné Winnepenninckx a fait appel à une école de couture de la région. "C'est allier la créativité, la couture et en même temps pouvoir aider des personnes dans le besoin", se réjouit Samantha Lo Mauro, professeure de couture à l'IPAMC de Soignies. 

Une fois les vestes terminées, une autre ASBL les récupère pour l'étape finale: la distribution. "On les place dans la camionnette sur des cintres, un peu en mode shopping, parce qu'on estime que les SDF ont le droit de choisir les vêtements qu'ils ont envie de porter. Et quand on va aux maraudes, ils auront le choix entre les vestes qu'on a reçues en dons et les vestes que l'on va confectionner dans l'atelier". 

Dans les prochaines semaines, une dizaine de vestes seront distribuées aux sans-abris, davantage encore si le nombre de bénévoles le permet.

À la une

Les plus lus