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L'échevine gantoise Hafsa El-Bazioui demande au recteur de l'Université de Gand d'entamer un dialogue avec les étudiants. Son appel intervient après que l'institution a décidé vendredi de mettre fin à la manifestation des étudiants pro-palestiniens sur son site.
La protestation estudiantine s'est étendue vendredi matin jusqu'au rectorat de l'Université de Gand (UGent), où des échauffourées ont eu lieu avec les agents de sécurité et le personnel académique. La police locale a interpellé une dizaine d'activistes et le recteur Rik Van de Walle a pris la décision de faire évacuer tous les bâtiments occupés.
Une décision qui n'est pas du goût de l'échevine gantoise en charge des Affaires étudiantes. "A Gand, on résout les problèmes en discutant", a-t-elle argué.
L'élue locale trouve cette escalade regrettable. C'est pourquoi elle appelle le recteur à entamer un dialogue avec les étudiants. "Dialoguer marche toujours. Pendant des semaines, des centaines d'étudiants ont manifesté pacifiquement sur le campus de l'Université de Gand. Beaucoup sont inquiets après l'escalade et les arrestations administratives d'aujourd'hui. Nous suivons la situation de près", a déclaré Mme El-Bazioui.
Le recteur a demandé vendredi au service juridique de l'université de prendre les mesures nécessaires pour faire évacuer les bâtiments. Pour ce faire, un mandat judiciaire est obligatoire avec éventuellement l'assistance d'un huissier.
Peu avant 22h00, l'opération d'évacuation n'avait toujours pas débuté. Ni l'université de Gand, ni la police n'étaient en mesure de préciser quand elle aurait lieu.
