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Des participants à la "grève de surveillance" dans les universités flamandes se disent mercredi choqués par la réaction du ministre flamand de l'Enseignement Ben Weyts et par celle de certains recteurs. Lundi, plusieurs surveillants ont annoncé qu'ils feraient grève lors des examens, parce qu'ils estiment que les universités détournent le regard du "bain de sang" dans les territoires palestiniens.
Certains recteurs ont promis des mesures et le ministre Weyts a déclaré que les universités devaient licencier les grévistes.
"Plus les réactions sont vives, plus les doctorants ont peur. Mais ça ne veut pas dire que nous n'allons pas mener nos actions", a affirmé un participant souhaitant rester anonyme. Une liste des doctorants chargés de la surveillance et qui ne comptent pas signaler les tricheries circule: elle compte 25 noms.
Plusieurs personnes annoncées participantes n'ont pas souhaité ajouter leur nom à la liste par risque de représailles. "Nous avons une deuxième liste. Beaucoup affirment qu'ils ne se présenteront pas le jour de l'examen ou qu'ils se feront porter pâles. Nous verrons bien."