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La défense de l'homme qui a publié des photos et vidéos dénudées de personnalités flamandes fait appel de la décision du tribunal correctionnel de Gand de tenir ce procès public, ont confirmé lundi Me Wahib El Hayouni et le parquet de Flandre orientale.
L'affaire a été introduite mercredi dernier. Le prévenu, G.R., qui se faisait appeler Eveline, avait demandé via son avocat que le procès ait lieu à huis clos, avançant "qu'un certain nombre d'incriminations concernent des mineurs (...) et que l'affaire allait être très médiatique". Les parties civiles ne s'étaient pas opposées à un huis clos, mais le ministère public avait demandé un procès public en raison de "la grande importance sociale" du dossier.
Le tribunal correctionnel a finalement rejeté la demande de huis clos. Les prévenus et les victimes ne pouvant démontrer que leurs intérêts "pourraient être gravement ou excessivement lésés" par un procès public, selon le président du tribunal.
Début octobre 2020, des photos et des vidéos de Peter Van de Veire, Stan Van Samang et Sean Dhondt, entre autres, ont circulé sur les réseaux sociaux. Les victimes avaient été piégées par le faux profil d'une femme se faisant appeler Eveline, qui les avait convaincues de lui envoyer des photos et des vidéos dénudées.
G.R., un étudiant de 27 ans à l'époque, avait été interpellé à la suite d'une enquête menée par la Federal computer crime unit (FCCU) de la police fédérale. Il était passé aux aveux et avait été libéré sous strictes conditions.
Le suspect avait été à nouveau interpellé à la fin du mois de novembre 2022 pour avoir commis des faits similaires aux Pays-Bas, où il sévissait sous le nom d'Ariana, alors que l'enquête concernant les premiers faits était toujours en cours.
Il a été renvoyé en correctionnelle avec un complice originaire d'Anvers.