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Un poste de police ouvre ses portes à la gare de Bruxelles-Midi: à quoi servira-t-il?

Le nouveau poste de police de la gare de Bruxelles-Midi a été présenté jeudi à la presse par la police fédérale et la SNCB, en présence du ministre de la Mobilité Georges Gilkinet et de la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden. Pleinement opérationnel depuis jeudi, l'endroit accueillera des dépôts de plaintes ou des signalements de faits notamment survenus dans la gare ou les trains.

Ouvert tous les jours de 3h30 du matin à 1h45 le lendemain (ce qui correspond aux horaires d'ouverture de la gare), ce poste de police est occupé par quatre membres du personnel de la Police des chemins de fer de la police fédérale. "Pour toute assistance policière urgente, il conviendra toujours d'appeler le numéro d'urgence 101/ 112", précise la police fédérale.  

Le poste de police est situé au sein de la gare, au niveau des voies 7 et 8 et à côté de l'entrée du métro. "Le chemin pour accéder au poste est clairement indiqué", souligne la police fédérale. Mis à disposition et rénové par la SNCB, le lieu comprend un guichet d'accueil, une salle d'attente ou encore trois salles d'audition.  

Toute personne ayant besoin d'une assistance policière "non urgente", par exemple pour signaler un vol à la tire dans la gare ou le train, pourra désormais s'y rendre. En parallèle, la police des chemins de fer et Securail, ainsi que le service de sécurité de la SNCB, continueront de patrouiller dans les trains et la gare.  

À la différence d'un commissariat de police, "ce poste de police accueille, auditionne et prend en charge les victimes, mais l'objectif n'est pas un service d'enquête par la suite", a expliqué Thomas Reginster, directeur des opérations de la police des chemins de fer de Bruxelles.  

Toute victime est bien entendu la bienvenue

"L'objectif principal est de renforcer le sentiment de sécurité au sein-même de la gare du Midi, avec une présence policière désormais plus visible", appuie Thomas Reginster. L'autre volonté consiste à "faciliter le travail des officiers de terrain" pour une prise en charge "plus rapide et efficace" des victimes, ainsi que fluidifier le travail des policiers patrouillant dans la gare, qui pourront par exemple "prendre leurs pauses au sein du nouveau poste de police".  

Si les victimes d'incidents survenus sur le territoire de la police des chemins de fer (trains, métros, gare) sont "priorisées", "toute victime reste bien entendu la bienvenue", rassure le directeur des opérations de la police des chemins de fer de Bruxelles.  

Une avancée vers une plus grande réactivité policière, donc, saluée par Annelies Verlinden et Georges Gilkinet. "Depuis un an, nous travaillons avec l'Intérieur et les différents services pour améliorer la sécurité dans les gares bruxelloises", a rappelé le ministre de la Mobilité.  

95 PV en une semaine

Outre ce nouveau poste de police, un "protocole d'échange d'images facilité entre la SNCB (qui dispose d'un ensemble de caméras) et les services de police locaux" a été instauré, a expliqué le ministre. Il s'est également réjoui de l'approche préventive mise en place (identification des zones les plus à risque, amélioration de l'espace public par de l'éclairage, du mobilier, etc.). "L'objectif est de faire de l'expérience du voyageur quelque chose de plus agréable, ce qui signifie notamment de se sentir en sécurité."  

Au cours de la première semaine d'adaptation du 19 au 25 novembre, les policiers du poste ont déjà dressé quelque 95 procès-verbaux, la plupart concernant des déclarations de vols ou d'objets perdus par des voyageurs.

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