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C'est aujourd'hui le dernier jour pour les candidats potentiels de l'usine Audi à Bruxelles. Le groupe automobile arrête la production et recherches des repreneurs pour utiliser le site. Beaucoup de rumeurs ont circulé, beaucoup de fausses pistes aussi.
Les investisseurs ont jusque minuit pour remettre les dossiers de reprise éventuels du site Audi Brussels. À ce stade, aucune des rumeurs qui ont circulé ne se confirme. Elles sont même démentie, comme celle de la société chinoise Nio.
D'Ieteren, le distributeur des marques Volkswagen en Belgique, a également été cité. Mais le groupe nous assure ce matin que cela n'a jamais été envisagé.
En clair, on ne sait pas qui déposera une offre jusqu'à ce soir minuit sur le bureau de la direction. Les syndicats comme la direction espèrent en découvrir au moins 20, mais rien n'est moins sûr puisque pour trouver ses investisseurs la direction fait du lobbying, c'est-à-dire qu'elle va elle-même toquer aux portes des investisseurs et non l'inverse.
Et cela, pour les partenaires sociaux, c'est plutôt mauvais signe. Les options de reprise de l'usine pourraient être plus limitées que prévues. Toutefois, les syndicats n'accepteront pas toutes les offres. "Moi je pars toujours du principed de 3000 travailleurs de l'usine Audi Forest sans oublier aussi, le millier d'emplois sous-traitants", prévient Ludovic Pineur, secrétaire permanent CNE Industries. "Nous avons des travailleurs ultra-compétents, ultra-formés, nous avons un site qui est encore quasiment neuf et bien sûr ce que nous voulons c'est que les travailleurs continuent le même travail pour lequel ils ont été embauchés, pour lequel ils ont été formés sur l'électromobilité et donc pour nous c'est un fabricant de véhicules électriques"
En parallèle, un groupe de travail qui rassemble direction, syndicats et experts économiques se tenait ce lundi. Elle concernait toute autre chose : ses projets alternatifs envisagés par le groupe Audi pour garder l'usine de Forest en son sein. En clair lui attribuer d'autres activités qui pourraient être utiles au groupe.
Là, la direction avait présenté 23 de ces projets alternatifs aux syndicats avant de dire qu'ils n'étaient pas fiables économiquement. Mais les syndicats veulent revenir sur ces projets, plus précisément les étudier avec des experts économiques avant de les écarter totalement.
À noter qu'un conseil d'entreprise extraordinaire aura lieu ce mardi à l'usine de Forest.