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La région bruxelloise souffle ses 35 bougies. Pour célébrer cet anniversaire, la fête de l’Iris - en référence à la fleur jaune qui est l’emblème de la région - bat son plein à Bruxelles. À 36 jours des élections, cette commémoration revêt une connotation particulière... Et bien évidemment politique.
"Difficile de faire abstraction de ce scrutin qui se déroulera dans un peu plus d’un mois", explique notre journaliste sur place, au centre de Bruxelles.
Parmi les nombreuses personnalités politiques invitées à la cérémonie au Palais des Beaux-Arts, de nombreuses têtes de liste étaient présentes. "Qu’elles soient Écolo, PS ou MR, elles sont évidemment en campagne électorale. Des enjeux très fort pour Bruxelles, que ce soit sur le plan de la mobilité, de l’emploi ou de la sécurité. L’heure était à la fois au bilan et aux perspectives", ajoute notre correspondant.
"Comme toutes les grandes métropoles du monde et d’Europe, Bruxelles est confronté à de nombreux défis", dont ceux liés à la sécurité, à la drogue et au narcotrafic. "Il appartiendra demain à la génération qui sera aux manettes de trouver des nouveaux moyens, de répondre aux nouveaux défis et de faire les choix qui vont faire en sorte que Bruxelles puisse encore être là", affirme Rachid Madrane, le président du parlement bruxellois.
Je demande une intervention forte du fédéral pour la sécurité et la mobilité
Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a lui aussi plaidé pour une région bruxelloise considérée à sa juste valeur par les autres entités du pays et par le fédéral ; une région qui serait bien "reconnue par tous comme une Région à part entière".
Il a également émis le souhait que, peu importe le résultat des élections, "les partis bruxellois s'entendent pour former un projet bruxellois", au service des habitants de la capitale. Que Bruxelles "ne soit l'otage d'aucun enjeu étranger" à leurs intérêts.
"Je demande pour Bruxelles une intervention forte du fédéral pour la sécurité et la mobilité, notamment". "Tous, dans ce pays devraient avoir à cœur de développer leur capitale, parce que son développement rejaillit sur le pays tout entier", a-t-il insisté.