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Un rassemblement d'environ 300 personnes, selon les chiffres de la police bruxelloise, était organisé mercredi dès 17h00 dans la capitale, devant le ministère des Affaires étrangères. Les manifestants réclament des "actions concrètes" de la part du gouvernement belge afin de renforcer la pression internationale contre le gouvernement israélien, en vue de l'instauration d'un cessez-le-feu "immédiat et permanent".
"Outre l'offensive contre les Palestiniens de Gaza - que la Fédération internationale pour les droits humains qualifie de génocidaire - Israël a lancé, le 28 août dernier, sa plus grande offensive en Cisjordanie depuis la seconde Intifada", ont alerté les organisateurs, une large coalition de la société civile dont font notamment partie le CNCD-11.11.11, l'Association Belgo-Palestinienne (ABP), ou encore la FGTB.
Dénonçant le "génocide" en cours dans l'enclave palestinienne, les organisateurs demandent notamment à l'État belge de se conformer à l'avis de la Cour internationale de justice (CIJ) rendu le 17 juillet dernier.
Cet avis de la CIJ, relatif à l'occupation du territoire palestinien, établit la responsabilité des États tiers de "prendre des mesures pour empêcher les échanges commerciaux et investissements aidant au maintien de la situation illicite créée par Israël dans le territoire palestinien occupé". Cela impose, entre autres, d'interdire "tout commerce avec les colonies israéliennes en territoire occupé", soulignent les organisateurs.
"Combien de morts faudra-t-il encore pour vous faire réagir ?", interpellait la pancarte d'une manifestante. La figure du monde associatif Pierre Galand, présent au rassemblement, est revenu sur "notre responsabilité commune de faire entendre la voix de ce peuple, qui - comme tous - a droit à l'autodétermination". "Tolérer c'est être complice, et si nos gouvernements continuent à tolérer ce massacre, alors ils sont complices", a-t-il conclu.
Une manifestation à échelle nationale est prévue le 20 octobre prochain.