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La coalition climat a mené une action ce vendredi matin pour alerter sur les conséquences concrètes du dérèglement climatique. La coalition climat a dressé la liste des pays frappés ces dernières semaines par des phénomènes météo extrêmes. Et pour le prouver, ils ont rassemblé des déchets du monde entier liés à ces catastrophes climatiques.
Ils viennent de Pologne ou encore du Brésil, des morceaux de vie détruits par les récentes inondations. Devant eux, des militants mais surtout des victimes du dérèglement climatique.
Julie habite à Pepinster. Elle a vu les eaux tout emporter en 2021. Aujourd'hui, elle se souvient : "Quand on voit ce genre d'amas, ça rappelle des souvenirs. Moi, j'ai l'image du frigo derrière moi. Je ne sais pas combien de frigos et de congélateurs j'ai vu flotter dans la rue Neuve, dans la rue principale. Et on se dit que quand un congélateur flotte, il n'y a plus rien de la maison. J'ai toujours des frissons, trois ans après, à vous le raconter", avoue Julie.
Rara vient des Philippines. Elle aussi, elle a vécu les conséquences du dérèglement climatique. En pleine COP29, elle demande du changement. "Il y a deux semaines, deux typhons ont touché les Philippines. Cette catastrophe a tué 116 personnes et a touché plus de 9 millions de Philippins. C'est donc très important que tous les pays du Sud, mais aussi du reste du monde, partagent leur expérience. Aujourd'hui, nous sommes là pour parler du monde entier".
Le coût de l'inaction est bien plus important que le coût de l'action
Du financement, le mot est sur toutes les lèvres. C'est l'enjeu principal de cette COP. Aider les pays les moins armés face au dérèglement climatique. "Ce qu'on veut rappeler, c'est que le coût de l'inaction est bien plus important que le coût de l'action. Effectivement, les conséquences du dérèglement climatique impactent tout le monde. Donc, ce qu'on réclame aujourd'hui, c'est l'attention et les mesures, des mesures politiques pour faire face justement à ce dérèglement climatique".
Actuellement, à la COP, une enveloppe de 1.000 milliards d'euros est demandée pour lutter face au dérèglement climatique. Sept fois moins que le budget annuel consacré aux énergies fossiles.