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C’est un rendez-vous important pour le climat et l’avenir de la planète qui s’est ouvert ce mardi à Bakou avec le début de la COP29. Pourtant, de nombreux dirigeants mondiaux ne se sont pas déplacés, voici pourquoi.
Les mots d'excuse varient en fonction des dirigeants. La présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen doit se concentrer sur ses fonctions institutionnelles, selon son porte-parole, étant donné que la commission est dans une phase de transition. Une absence regrettée par plusieurs ONG, qui estiment que cette décision est un mauvais signal envoyé à propos du leadership européen sur le climat.
Pour le président chinois, cette absence n'a rien d'étonnant, c'est une habitude, 8 ans déjà qu'il ne vient plus aux COP. Le président brésilien Lula s'est blessé à la tête tandis que le chancelier allemand est empêtré dans la crise politique consécutive à la chute de sa coalition gouvernementale.
Relations dégradées
Quant à Emmanuel Macron, il a envoyé la ministre de la transition écologique. L'absence du président français s'inscrit dans un contexte de relations dégradées avec le régime azerbaïdjanais, principalement depuis l'offensive de Bakou en septembre 2023 contre les combattants arméniens du Haut-Karabakh.
Enfin en ce qui concerne Joe Biden, déjà absent l'an dernier, la presse américaine évoque la décision de se concentrer sur les affaires américaines internes, et tout particulièrement la passation de pouvoir avec le républicain Donald Trump. Un retour à la Maison Blanche qui fait frémir les défenseurs du climat.
Donald Trump veut forer à tous crins, il veut aussi quitter l'accord de Paris qui a pour but de limiter la hausse des températures mondiales à moins de 1,5°. Une organisation environnementales a fait le calcul : son élection pourrait ajouter 4 milliards de tonnes de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Retrouvez Vous êtes dans le journal tous les soirs du lundi au vendredi à 18h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.