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À trois jours de l'arrivée du pape en Belgique, les préparatifs se poursuivent donc malgré l'annonce du Vatican sur l'état de santé du souverain pontife. Le pape souffre d'une légère grippe et a dû annuler ses audiences aujourd'hui, mais jusqu'à présent, sa visite en Belgique est toujours d'actualité.
Le père Tommy Scholtes sera au plus près du souverain pontife durant sa visite en Belgique. Son accréditation l'attend. Ce matin, à la première heure, il prend connaissance du communiqué du Vatican sur la santé du pape François : "On a reçu des nouvelles que le pape avait une légère grippe, qu'il allait prendre quelques heures de repos, qu'il ne recevrait pas en audience aujourd'hui, qu'il se préparait pour la visite en Belgique et donc nous on est assez tranquille. On se dit qu'il se repose bien quelques jours avant. On souhaite de tout cœur qu'il puisse venir et tous les préparatifs continuent.", se rassure-t-il.
Au centre d'accréditation, plus de 3000 badges sont en préparation. Chaque nom, chaque fonction est vérifiée. Rien n'est laissé au hasard par Rodolphe Dulait et son équipe. "On a imprimé des milliers de badges, donc on n'est pas trop au courant, mais on reçoit des messages d'amis qui nous demandent comment ça se passe, etc. Notre message ici, c'est qu'on continue notre travail, on sera prêt et évidemment le pape viendra.", assure le responsable des accréditations qui se dit "certain" de la venue du souverain pontife.
Pour Martine Motteux-Abeloos, la directrice générale de la basilique de Koekelberg, les préparatifs se poursuivent. L'état grippal du souverain est quand même le sujet du jour : "Ça arrive à tout le monde. Moi aussi je me suis levée avec un petit rhume ce matin. C'est pas grave, il sera là jeudi. Il tient à venir en Belgique et nous voulons surtout qu'il soit là.", répond-elle.
Mais Paulo Maria Tchiwahil, responsable du tourisme, ne cache pas son inquiétude. Il sait que le souverain pontife a 87 ans et une santé fragile "Je ne voudrais pas entendre qu'il a un peu de fièvre ou quoi, ça m'inquiète. Non seulement pour sa venue, mais chaque fois qu'il est indisposé, qu'il ne voit pas les gens... Dès qu'il est en fauteuil, ça me dérange un peu, ça m'inquiète."
Écran géant, installation sonore, tout doit être parfait. Martine retrouve Francis, un employé de la basilique, c'est lui qui ouvrira la porte monumentale de la basilique. Il a déjà fait cela pour Jean-Paul II en 1995 : "Il n'y a personne qui sait l'ouvrir, autrement, la pièce sera cassée.", assure-t-il. Il ne s'avoue pas inquiet pour autant : "Sûrement pas. J'espère qu'il va très bien et qu'il se soigne bien", dit-il.
"Il est quand même à distance de tout le monde. Il est avec l'archevêque. Mais jusqu'ici, il n'est pas demandé qu'on mette des masques.", affirme la directrice générale du Sacré-Cœur de Bruxelles
Au cœur de la basilique, un seul mot semble tabou : Annulation.
