Partager:
Il y a quelques jours, une jeune femme noire a été tuée par balle par la police qu'elle avait elle-même appelée chez elle à Springfield, dans l'Illinois. Un des agents est inculpé d'homicide volontaire.
Dans un pays où les cas de personnes noires ou issues de minorités ethniques tuées par des policiers blancs défraient souvent la chronique, le président Joe Biden a réagi lundi en affirmant dans un communiqué que la jeune femme "devrait toujours être en vie".
Alors que ce même président vient d'annoncer dimanche qu'il ne se présenterait pas à sa propre succession, un autre nom se dégage dans le camp démocrate : celui de Kamala Harris. Est-ce que cette nouvelle bavure policière pourrait influencer la campagne présidentielle ?
"Dans le camp présidentiel, on espère que ce sujet sera au cœur de l'élection", explique Fanny Chauvin, envoyée spéciale depuis New York. "Mais pour le moment, cette bavure policière n'a pas pris la dimension de l'affaire George Floyd, qui date de 2020, quand un policier blanc avait étouffé cet afro-américain".
Depuis, le mouvement Black Lives Matter a secoué le monde entier et aidé Joe Biden à accepter à la Maison Blanche et ce dernier avait pris comme co-listière issue des minorités, une certaine Kamala Harris. "Depuis le début de l'année, 730 Américains ont été tués par des policiers. Du côté de Donald Trump, on ne réagit pas, alors que Kamala Harris appelle à une réforme de la police, qui coince depuis 3 ans, faute de majorité".
Aujourd'hui, les Afro-américains ont trois fois plus de risque de se faire tuer par un policier qu'un Américain blanc.