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Donald Trump a affirmé mercredi qu'il faudrait menacer de "détruire" l'Iran si le pays s'en prenait à un candidat à l'élection américaine, après avoir fait état de menaces de Téhéran le visant.
"Si j'étais président, j'informerais le pays proférant des menaces, en l'occurrence l'Iran, que si vous faites quoi que ce soit pour nuire à cette personne, nous ferons détruire vos plus grandes villes et le pays lui-même", a déclaré le candidat républicain lors d'un meeting de campagne.
L'ancien président, cible de deux récentes tentatives d'assassinat, a assuré mardi que sa vie était directement menacée par l'Iran, dans un contexte d'hostilités redoublées entre Israël et le Hezbollah, mouvement islamiste libanais allié de Téhéran. Son équipe de campagne a indiqué avoir été informée par les renseignements américains de menaces "concrètes" d'assassinat contre le candidat républicain, émanant de l'Iran. Les renseignements américains ont confirmé, sans donner davantage de détails. Des accusations d'une même nature avaient été rejetées par l'Iran durant l'été et qualifiées de "malveillantes".
Mi-août, les États-Unis avaient pointé du doigt la responsabilité de l'Iran dans plusieurs tentatives de piratage informatique contre les campagnes présidentielles de Donald Trump et Kamala Harris, dont une révélée le 10 août par l'équipe du candidat républicain.
Selon les autorités américaines, des pirates iraniens ont envoyé à l'équipe de campagne de Joe Biden, qui s'est depuis retiré de la course à la Maison Blanche, des documents "volés" à l'équipe du milliardaire républicain. Pour le porte-parole de Donald Trump, ces "menaces" illustrent le fait que "le régime terroriste en Iran aime la faiblesse de Kamala Harris et est terrifié par la puissance et la détermination du président Trump."
Donald Trump a au cours des derniers mois été la cible de deux tentatives d'assassinat. Il a été visé par des tirs et blessé à l'oreille droite lors d'un meeting de campagne en Pennsylvanie mi-juillet.
Le 15 septembre, un homme a été arrêté après avoir été mis en fuite par les agents du Secret Service qui l'avaient repéré avec une arme à proximité du parcours de golf sur lequel jouait Donald Trump. Il a été inculpé mardi de tentative d'assassinat.