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Conflit au Moyen-Orient: de nouvelles frappes aériennes tuent au moins 71 personnes à Gaza, dont des enfants

Israël a bombardé tôt jeudi matin la bande de Gaza au lendemain de l'annonce par Israël d'une intensification de ses opérations militaires, présentée comme un "dernier avertissement" aux habitants du territoire palestinien si le Hamas ne libère pas les otages.

Israël a mené de nouvelles frappes aériennes dans le sud de la bande de Gaza durant la nuit de mercredi à jeudi. Au moins 71 personnes, dont des femmes et des enfants, y ont perdu la vie, rapporte jeudi la chaîne d'informations Al Jazeera.

Dans la nuit de lundi à mardi, Israël a lancé de nouvelles frappes aériennes à une échelle massive dans l'enclave palestinienne. L'État hébreu a ainsi rompu le fragile accord de cessez-le-feu avec le Hamas, instauré le 19 janvier à l'issue d'âpres négociations. La Défense civile dans la bande de Gaza indiquait mercredi qu'au moins 436 personnes ont été tuées dans ces frappes.

Dernier avertissement

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a adressé aux Gazaouis un "dernier avertissement" exigeant qu'ils libèrent les otages et se "débarrassent" du Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. "Si tous les otages israéliens ne sont pas libérés et si le Hamas n'est pas complètement sorti de Gaza, Israël prendra des mesures d'une envergure jamais vue jusqu'à présent", a-t-il dit dans une vidéo.

Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 58 restent retenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Et Benjamin Netanyahu a prévenu que toute négociation pour leur libération se déroulerait désormais "sous le feu".

Mort d'un employé de l'ONU

Les Affaires étrangères israéliennes ont annoncé pour leur part enquêter sur "les circonstances" de la mort d'un employé bulgare de l'ONU, tué par une explosion à Deir al-Balah dans le centre de Gaza. Le Hamas a accusé l'armée israélienne qui a démenti.

Dans le nord de Gaza, hommes, femmes et enfants ont fui plus au sud au milieu des décombres, à pied ou entassés dans des charrettes tirées par des ânes, emportant matelas de mousse, bassines en plastique ou tentes.

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