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Alors que le mystère autour de la disparition de la jeune Lina demeure, un nom est cependant au centre des attentions : Samuel G. Mais qui était cet homme, décrit comme un "voyou local" ?
Le 10 juillet, Samuel G. s'est donné la mort dans son domicile à Besançon. Laissant derrière lui deux enfants, son suicide est devenu un élément important dans l'enquête sur la disparition de Lina.
À noter que sa mort est intervenue quelques jours après qu’il ait été entendu par les enquêteurs et que sa voiture ait été saisie par les gendarmes pour analyse, voiture dans laquelle l’ADN de Lina a été retrouvé.
Avant son suicide, l'homme a rédigé une lettre dans laquelle il déclarait : "J'ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. Je souffre trop, c'est mieux ainsi".
Un "voyou local"
Malgré ces nouveaux éléments, une question demeure : qui était Samuel, que l'on décrivait comme un "voyou local" ? D'après ses voisins, c'était un homme plutôt discret. Cependant, l'un d'eux a expliqué que le comportement de l'homme avait récemment changé.
Alors qu'il était inconnu de la justice auparavant, Samuel devait être jugé le 22 juillet pour des vols avec violence commis en août 2023. Il était notamment accusé d’avoir violemment agressé une nonagénaire et d'avoir braqué une supérette en menaçant de planter la caissière avec un couteau.
Il aurait également fait plusieurs tentatives de suicide avant son décès début juillet et avait déjà effectué plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. Lors de l’un d’eux, il avait notamment confié à un expert avoir "disjoncté" à partir de 2023, date à laquelle il a arrêté de travailler, alors qu’il exerçait auparavant les métiers de menuisier, d'enseignant en menuiserie dans un lycée et de commercial.
L’expert révèle aussi que Samuel G. consommait beaucoup de produits stupéfiants, tels que de la cocaïne, du cannabis et de l’alcool. Dans son rapport, il mentionne même la "dangerosité" de l'homme.
La piste d’une mauvaise rencontre se dessine donc dans l’enquête sur la disparition de Lina. L’enquête connaît d’ailleurs une avancée sans précédent depuis mardi, date à laquelle les fouilles ont repris dans les Vosges. Ce jeudi, 80 agents sont toujours mobilisés, mais aucune trace de l’adolescente n’a pour le moment été retrouvée.