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Les plantations d'épicéas, ou pessières, occupent 24,6% des peuplements productifs en Wallonie, soit 115.200 hectares, le résineux-roi en Wallonie devançant les chênaies (16,4% des peuplements, 76.800 hectares) et les hêtraies (9,3% ou 43.600 hectares), selon des statistiques compilées par le Panorabois 2024 par la Filière Bois Wallonie. Ce petit opuscule, qui renferme une mine d'informations sur la filière bois du sud du pays, a été présenté mardi à l'occasion des démonstrations forestières de la Foire agricole de Libramont, à Bertrix.
Les taillis, un mode ancestral d'exploitation qui repose sur les capacités de certaines essences d'arbres (comme le chêne, le charme...) de rejeter de souche, ne représentent plus que 3,2% des surfaces de peuplements (15.100 ha) wallons.
Les plantations de douglas, résineux parfois utilisés en substitution de l'épicéa, occupent 5,3% de la surface (24.700 ha) des peuplements productifs.
Autre information fournie par cette édition 2024 du Panorabois, la 6e, 56% des forêts productives en Wallonie sont composées de feuillus et 42% de résineux, le solde (2%) correspondant aux mises à blanc.
La forêt wallonne s'étend sur un total de 557.300 ha, soit un tiers du territoire wallon: 51% de cette sylve appartient à des propriétaires privés et 49% des propriétaires publics (communes, Région wallonne…). La surface forestière n'a fait que s'étendre en Wallonie depuis un siècle et demi. En 1866, elle n'occupait en effet qu'un peu plus de 300.000 ha.