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Formation d'un gouvernement fédéral: le roi nomme Maxime Prévot médiateur

Le chef de la N-VA Bart De Wever a remis jeudi sa démission en tant que formateur du gouvernement fédéral, suite à l'achoppement des négociations entre les partis de la coalition Arizona sur la question de la fiscalité. Le Roi a accepté cette démission et a entamé ce vendredi des consultations avec les présidents de la N-VA, du MR, des Engagés, de Vooruit et du CD&V.   

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Formation d'un gouvernement fédéral
Le roi nomme Maxime Prévot médiateur

Le Roi s'est longuement entretenu avec Maxime Prévot

L'audience du président des Engagés Maxime Prévot a duré près d'une heure, vendredi après-midi au Palais royal à Bruxelles.
Contrairement à ses prédécesseurs Sammy Mahdi (CD&V), Georges-Louis Bouchez (MR) et Conner Rousseau (Vooruit), le chef de file des centristes francophones ne s'est pas exprimé à l'issue de son entretien avec le chef de l'État.

Cette série d'audiences royales intervient au lendemain de la démission du formateur Bart De Wever, à la suite du blocage concernant un projet de réforme fiscale. Jeudi, dans un communiqué, Les Engagés avaient qualifié la situation de "regrettable".

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Désigné responsable du blocage des négociations pour former un gouvernement, Georges-Louis-Bouchez se justifie sur RTLINFO

Depuis qu'il a refusé la note de Bart De Wever qui contenait des éléments fiscaux auxquels le MR s'oppose, Georges-Louis Bouchez est critiqué de toutes parts. "Moi, si certains veulent jouer à désigner un responsable, ce n'est pas mon problème", a-t-il expliqué à la sortie du plateau. "En tout cas, j'assume le fait qu'avec ma formation politique, augmenter la TVA sur le pain, la viande, le lait n'était pas acceptable. Augmenter les accises sur l'essence non plus et effectivement en plus de cela, la taxation sur les plus-values. Je pense que dans le pays le plus taxé du monde, on n'a pas à créer de nouveaux impôts".

 

Pour Conner Rousseau, "tout le monde doit faire des efforts"

"Tout le monde doit faire des efforts", a exhorté le président de Vooruit Conner Rousseau, vendredi à la sortie de son entrevue avec le Roi. Il ajoute être à la recherche d'une "solution équilibrée".

Conner Rousseau était le troisième chef de parti à être reçu en audience par Philippe. Le chef de l'État s'entretient avec les leaders des cinq partis pressentis pour former la future coalition fédérale, dite 'Arizona', au lendemain de la démission du formateur Bart De Wever.  

À sa sortie du Palais, le socialiste flamand s'est montré moins loquace que ses prédécesseurs Sammy Mahdi (CD&V) et Georges-Louis Bouchez (MR).  

Conner Rousseau a assuré vouloir rester constructif autour de la table, rappelant que "tout le monde doit faire des efforts".  

Après une pause, le président des Engagés Maxime Prévot sera reçu à 14h00. Le président de la N-VA Bart De Wever suivra. Ensuite, le Roi Philippe pourrait charger une nouvelle personnalité d'une mission.

Conner Rousseau est arrivé au Palais

 

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Georges-Louis Bouchez: "L'Arizona n'est pas morte"

Georges-Louis Bouchez s'est exprimé en quittant le Palais: "Le dossier n’a pas bloqué sur une taxe. (…) Et cela ne veut pas dire que c’est définitif, que l’Arizona est morte. Il faut juste continuer à travailler. Je suis surpris de la dramatisation. Il n’y avait pas besoin de revenir devant le Roi. Ce sont de pures discussions politiques. Mais commencer à dire que le MR est obligé d’accepter des impôts, alors que nous avons clairement expliqué que ce pays est le plus taxé du monde, et que si ce n’est pas ça c’est le chaos, ce n’est pas correct. On doit trouver un équilibre. Il n’y a pas que les plus-values. Nous ne sommes pas responsables de l’échec. On va continuer à travailler à 5."

 

Georges-Louis Bouchez est arrivé au Palais royal

 

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"Une petite possibilité de former un gouvernement avant les communales", selon Sammy Mahdi

Pour Sammy Mahdi, il existe encore "une petite possibilité" de former un gouvernement fédéral avant les élections communales du 13 octobre.

Le président du CD&V entend saisir cette opportunité et poursuivre les discussions avec la formule de coalition actuellement sur la table, l'Arizona (N-VA, CD&V, MR, Les Engagés et Vooruit). À ses yeux, le fait que le Roi ne reçoive que les cinq partis est "un signal clair".  

Le leader des chrétiens-démocrates flamands était le premier président de parti de la coalition potentielle à être reçu vendredi matin par le Roi, au lendemain de la démission acceptée du formateur Bart De Wever. Les négociations se sont soldées par un échec, à la suite du refus de la dernière note socio-économique du formateur par le MR.  

À sa sortie du Palais, après une audience d'une demi-heure, Sammy Mahdi a appelé les partenaires à ne pas se crisper "sur un aspect de 70 millions". Le blocage des négociations porte sur la mise en place d'une taxe sur les plus-values. Les socialistes flamands de Vooruit la demandent tandis que le MR ne veut pas en entendre parler.  

Sammy Mahdi a une nouvelle fois appelé au "respect mutuel". "La question à se poser, c'est comment sortir de la situation dans laquelle on se trouve", a-t-il commenté, saluant la communication de l'ex-formateur jeudi soir. Pour le CD&V, opérer une grande réforme fiscale reste important, tout comme un refinancement des soins de santé.  

Après Sammy Mahdi, ce sera au tour du président du MR Georges-Louis Bouchez d'être reçu en audience par le Roi. Suivront Conner Rousseau (Vooruit), Maxime Prévot (Les Engagés) et Bart De Wever (N-VA).

 

Les négociations fédérales méritent une seconde chance, selon le directeur de la FEB

Les négociations entre les cinq partis pressentis pour former la coalition Arizona méritent une seconde chance, a estimé vendredi matin Pieter Timmermans au micro de l'émission "De Ochtend" sur Radio 1. Le directeur de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) se dit ouvert à une taxe sur les plus-values, mais seulement dans le cas où elle serait accompagnée de mesures pour améliorer la compétitivité des entreprises.

Le CEO de la FEB a notamment conseillé aux négociateurs de laisser de côté la "super note" de Bart De Wever, comprenant des mesures fiscales controversées, de garder leur sang-froid et de discuter d'autres questions en premier lieu. "Lorsque l'on connaît tous les éléments en jeu, on peut travailler sur un compromis. La 'super note' peut très bien être remise sur la table par la suite", a poursuivi Pieter Timmermans.  

Selon lui, un impôt sur les plus-values est possible, mais seulement "si tout est intégré dans un récit logique autour de la réforme fiscale, où la compétitivité des entreprises n'est pas lésée" et où les entreprises ne partent pas s'installer à l'étranger. "Les épaules les plus solides sont en effet prêtes à contribuer, mais il y a des limites", estime-t-il encore.  

Pieter Timmermans souligne par ailleurs l'urgence de parvenir à un accord. "Plus on attend, plus cela devient difficile. Il y a des fissures dans notre tissu économique que nous ignorons aujourd'hui. Le pire serait qu'un chaos politique prolongé s'ajoute à la situation économique compliquée de l'industrie", a-t-il conclu.

Sammy Mahdi vient d’arriver au Palais

Le Roi Philippe débute ses consultations avec Sammy Mahdi. Le président du CD&V est arrivé comme annoncé au Palais royal vers 9h30.

 

 

Bart De Wever peut-il encore être le prochain Premier ministre?

L'échec de Bart De Wever dans sa mission de formateur veut-il dire qu'il ne sera pas le prochain Premier ministre du pays? Selon le politologue à l'ULB Pascal Delwit, cela reste possible. "On a connu des situations où une personne a été pressentie Premier ministre, a échoué dans sa mission d'information et puis est revenue comme formateur", dit-il. "Ça a été le cas lors de la longue crise 2010-2011, et Elio Di Rupo est finalement devenu Premier ministre."

Il pourrait donc, selon le spécialiste, y avoir des rebondissements. "La question qu'il faut se poser, c'est de savoir si le MR veut vraiment cette coalition Arizona ou s'il a un autre agenda en tête", dit-il. "Alors, le cas échéant, ça pourra durer un peu plus longtemps que ce qui était initialement prévu."

 

 

Le président du CD&V attendu au Palais à 9h30

Le président du CD&V Sammy Mahdi est attendu vendredi à 09h30 chez le Roi, a-t-il indiqué sur Instagram. Le chef de la N-VA Bart De Wever a, lui, remis jeudi sa démission en tant que formateur du gouvernement fédéral, suite à l'achoppement des négociations entre les partis de la coalition Arizona sur la question de la fiscalité.    

Le Roi a accepté cette démission et va entamer vendredi des consultations avec les présidents de la N-VA, du MR, des Engagés, de Vooruit et du CD&V. Aucun horaire officiel pour ces consultations n'a encore été communiqué, mais Sammy Mahdi a déjà révélé sur Instagram qu'il était attendu à 09h30 au Palais.

 

Le Roi a accepté la démission de Bart De Wever

Le roi Philippe a reçu jeudi soir le formateur Bart De Wever (N-VA) qui lui a fait son rapport avant de lui remettre sa démission, a indiqué le Palais Royal. Après environ une heure et demie d'entretien, le Roi a accepté cette démission. Le monarque entamera dès vendredi des consultations avec les présidents des cinq partis associés aux négociations pour la formation d'un gouvernement fédéral : N-VA, MR, Les Engagés, Vooruit et CD&V.

 

 

 

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  • Ça, c'est bien leur façon de faire, quand quelque chose ne va pas, alors, on s'éclipse sans faire aucun commentaire... Cela ne devrait pas être permis, et devraient répondre aux questions qui leur sont posées!!! Je déteste cette façon d'agir!!!

    Eddy PONDANT
     Répondre
  • et encore une fois De Wever n'est arrivé à rien !!!!!! comme la fois précédente ......

    Ray G
     Répondre