Accueil Actu

Coronavirus: la barre des 500 patients aux soins intensifs a été franchie selon Frank Vandenbroucke

Le seuil "psychologique" des 500 patients souffrant du coronavirus, actuellement pris en charge aux soins intensifs, a été franchi. C'est ce qu'a affirmé ce dimanche le ministre fédéral de la Santé publique. Frank Vandenbroucke (Vooruit, socialistes flamands), a été interrogé dans le journal télévisé de la mi-journée sur la chaîne flamande VTM.

Selon le ministre, on dénombre actuellement 516 personnes aux soins intensifs. La Belgique compte 2.000 lits de soins intensifs dont 117 sont hors service en raison d'un déficit de personnel soignant. "Les gens sont extrêmement fatigués ou eux-mêmes malades du coronavirus", a ajouté le ministre.

M. Vandenbroucke a répété qu'à ses yeux une application plus stricte des mesures était nécessaire. Le ministre de la Santé a ajouté qu'il observait avec intérêt une expérience menée sur le Vieux Marché de Louvain où un poste de contrôle central délivre des bracelets permettant au public de se rendre dans tous les cafés environnants. 

A ses yeux, le CST ne suffira par ailleurs plus pour maintenir les discothèques ouvertes. Le ministre estime que ces lieux de détente ne devraient plus pouvoir admettre que des personnes vaccinées. "Et au-delà de cela, si le virus circule à ce point, on peut se demander s'il ne faut pas soumettre à ces personnes vaccinées de se soumettre à un test", a-t-il ajouté. 

Frank Vandenbroucke a enfin réitéré son appel à imposer le port du masque dès l'âge de 9 ans, en dépit de l'opposition du gouvernement flamand, et de la ministre de l'Éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles Caroline Désir (PS).

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"Je me sens en accord avec mes convictions": comme Stéphane, de nombreux Belges font le choix de se débaptiser après les déclarations du pape

Il y a près de cinq semaines, la Belgique accueillait le pape. Le Souverain Pontife avait suscité la polémique chez nous avec ses propos sur l’avortement et le statut des femmes. Conséquence: aujourd’hui, plusieurs centaines de Belges souhaitent se faire débaptiser. Pourquoi prendre une telle décision ? Que représente la démarche aux yeux de l’Église ?  Société